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Immobilier : 2024, l'année de tous les possibles pour les primo-accédants ?

Immobilier : 2024, l'année de tous les possibles pour les primo-accédants ?
Immobilier : 2024, l'année de tous les possibles pour les primo-accédants ?

En 2024, le marché immobilier se profile sous des auspices prometteurs, marqués par une dynamique d'offre et une évolution des comportements des emprunteurs, à retrouver dans le bilan semestriel Empruntis du marché immobilier. Du côté de l'offre, les banques, réaffirmant leur confiance, facilitent l'accès au crédit avec des baisses anticipées des taux. Cependant, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pose encore des défis, restreignant l'accès au crédit malgré les capacités financières des emprunteurs.  

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Taux Empruntis relevés le 01/07/2024

Offre : un crédit plus accessible et un pouvoir d’achat renforcé 

Le marché immobilier en 2024 montre des signes encourageants du côté de l'offre. Les banques, bien que prudentes, sont de nouveau volontaires pour accorder des crédits. Elles ont même anticipé les baisses de taux pour attirer les emprunteurs dès le début de l'année. Cela permet aux acheteurs potentiels de bénéficier de conditions de financement plus favorables. 

En parallèle, le pouvoir d’achat des emprunteurs s'améliore, avec une augmentation moyenne de 5 % de ce dernier. Ce gain de pouvoir d’achat peut être renforcé par des négociations dossier par dossier, notamment lorsqu’il y a une forte concurrence entre les banques, et grâce à des prêts bonifiés spécialement mis en place pour cette période.  

Emprunteurs : l’attrait pour l’ancien et la montée des primo-accédants 

Du côté des emprunteurs, la pénurie de biens neufs continue de favoriser l’achat de biens anciens. Cette tendance se renforce, avec une augmentation notable de la part des biens anciens nécessitant des travaux (25 % > 28 %). De plus, les jeunes acheteurs, notamment ceux de moins de 30 ans, se montrent particulièrement actifs sur le marché, avec une hausse de 5 points de leur présence en 2024 (23 % > 28 %). 

Les primo-accédants voient également leur proportion augmenter (+2,31 %), tandis que les secundo-accédants restent plus réservés (19,23 % en 2024). Les investisseurs, quant à eux, font un retour timide. Ils sont souvent plus jeunes et moins fortunés, mais leur intérêt pour l'immobilier comme outil de construction patrimoniale reste marqué. 

Porteurs de projet : une nouvelle dynamique pour l’ancien et les travaux 

Pour les porteurs de projet, l’attrait pour les biens anciens se confirme au détriment des maisons individuelles neuves. Cependant, lorsque des logements neufs sont disponibles, ils parviennent encore à attirer des acheteurs. Le montant des travaux envisagés pour les biens anciens augmente de manière significative (+ 37 %), soulignant une nouvelle dynamique sur le marché. 

Les porteurs de projets sont soit plus jeunes, soit plus aisés. Pour les premiers, la nécessité prime et les conditions ne doivent pas freiner leurs projets. Pour les seconds, l’immobilier continue d’être attractif malgré les conditions du marché, indiquant un clivage social et générationnel croissant.  

Cécile Roquelaure, directrice des études d'Empruntis, livre son analyse sur la tendance autour des porteurs de projets : "La tranche des 30/39 ans est celle qui se contracte le plus. Ils sont cependant ceux qui ont certainement le plus profité de l’accès à la propriété ces dernières années avec de bien meilleures conditions."

La dissolution : quels impacts sur le marché ? 

Les événements politiques, comme la récente dissolution de l’Assemblée nationale, et leurs impacts sur l’économie et plus particulièrement sur l’Obligation Assimilable du Trésor (OAT), ajoutent une incertitude sur les taux de crédit immobilier. En effet, la stabilité de l’OAT est cruciale pour les taux de crédit, et les résultats des élections détermineront si cette tension persistera, potentiellement affectant les taux de crédit qui étaient en baisse depuis six mois. 

En outre, une nouvelle Assemblée nationale pourrait modifier les politiques du logement. Des textes en cours d'étude sont actuellement suspendus, et les élections pourraient redéfinir les priorités en matière de logement. La politique de la Banque Centrale Européenne (BCE) reste également incertaine. Après une première baisse attendue, les prochaines actions dépendront de l'évolution de l'inflation et des résultats des élections européennes. 

Quelle suite pour la fin de l’année ? 

La fin de l'année 2024 s'annonce sous haute tension pour le crédit immobilier. L’été, marqué par les élections législatives et les Jeux Olympiques, pourrait être plus calme, concentrant les efforts des banques pour la rentrée. Les banques devraient rester accommodantes, soutenant le pouvoir d'achat avec des prêts boostés, à condition que le coût de l'argent ne progresse pas. 

La stabilité ou la faible baisse des prix dans de nombreux secteurs, couplée à la possible stabilité des taux, pourrait encourager les acheteurs attentistes. Le pouvoir de négociation reste favorable aux acheteurs grâce à la présence de vendeurs contraints. Ainsi, ceux ayant les moyens pourraient bénéficier de bonnes opportunités sur le marché immobilier. 

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