Le nouveau taux d’usure a été revu à la hausse ce 1er juillet. La Banque de France relève les taux plafonds de 0,15 à 0,20 % environ au 1er juillet.
Hausse du seuil d’usure
Le 1er juillet, le taux de l’usure a été revu à la hausse et est passé de 2,40 % à 2,57 % pour les prêts d’une durée de 20 ans. Pour les crédits d’une durée comprise entre 10 ans et 20 ans, le taux passe de 2,43 % à 2,58 %, voire 2,63 %.
Pour rappel, ce plafond fixe la limite au-delà de laquelle une banque ne peut octroyer un prêt à un particulier. Calculé chaque trimestre par la Banque de France, ce taux permet de refléter la moyenne des taux d’intérêt pratiqués au trimestre précédent auquel on ajoute un tiers. Un dispositif qui vise initialement à protéger les consommateurs de taux d’intérêt excessifs.
Si ce relèvement n’est pas une surprise, il apparaît insuffisant pour les professionnels du secteur qui espéraient une plus forte hausse.
Décision insuffisante face à la flambée des taux d’intérêt
La hausse des taux d'usure n'est pas suffisante pour les banques qui ne peuvent rehausser leurs taux à hauteur du coût de l'argent. "Quelques banquiers nous ont confirmé vendre à perte… ce qui en a contraint certains à sortir du marché du crédit de façon provisoire" explique Cécile Roquelaure, directrice des études d'Empruntis.
De même, certains profils d'emprunteurs se trouvent exclus du crédit immobilier, car non finançables. Ce qui entraîne une baisse du volume des dossiers du côté des banques. "Certains partenaires nous annoncent une baisse du volume de dossiers de l’ordre de 10% sur le mois de juin" poursuit Cécile Roquelaure.
En effet, le décalage de trois mois entre le taux annuel effectif global constaté et la réalité du marché crée ce que l’on appelle un "effet ciseau". Celui-ci va continuer à se ressentir d’autant plus que les taux d’intérêt devraient continuer à augmenter sous l’effet de la tension inflationniste.
Resserrement des conditions d’accès pour les courtiers
De son côté, la Banque de France dit ne pas relever à ce stade d’effet d’exclusion des candidats à l’emprunt immobilier qui serait associé au taux d’usure. D’ailleurs, le taux de croissance de la production de crédits reste élevé. Rappelons que même en hausse constante, les taux immobiliers restent bas ! Le crédit immobilier sur 20 ans affiche en effet en ce début du mois de juillet 1,70 %.
Le resserrement des conditions d’octroi oblige malgré tout les établissements bancaires à être plus sélectifs. Avec cette sélection des dossiers couplée au contexte des taux immobiliers, faire appel à un courtier en crédit immobilier peut être utile.
En effet, ce professionnel du crédit sait bâtir un plan de financement sur mesure et sait aussi se tourner vers les établissements bancaires les plus à même de proposer un financement aux meilleures conditions, en fonction des profils et des projets des clients.
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