Crédit immobilier : quel est votre projet ?
La baisse du pouvoir d’achat immobilier des français vient fracturer deux générations dont les capacités d’achat changent du tout au tout. En 1998, 44% des Français étaient en mesure d’acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins, contre 27% seulement en 2010. Les chiffres ci-dessous nous sont rapportés par l’université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier.
|
VILLES |
1998 |
2004 |
2010 |
|
Paris |
44 % |
32 % |
27 % |
|
Nancy |
74 % |
71 % |
66 % |
|
Rennes |
70 % |
61 % |
62 % |
|
Rouen |
74 % |
72 % |
62 % |
|
Reims |
69 % |
65 % |
62 % |
|
Strasbourg |
66 % |
65 % |
60 % |
|
Toulouse |
75 % |
63 % |
60 % |
|
Dijon |
70 % |
67 % |
59 % |
|
Nantes |
74 % |
62 % |
59 % |
|
Bordeaux |
77 % |
66 % |
58 % |
|
Lyon |
71 % |
59 % |
55 % |
|
Lille |
72 % |
63 % |
54 % |
|
Marseille |
74 % |
59 % |
44 % |
Bien que le pouvoir d’achat soit très bas, il n’est pas le même pour toutes les générations actuelles. Aujourd’hui, entre un propriétaire qui a la cinquantaine et un autre qui a la trentaine, les capacités d'achat ne sont pas les mêmes.
« En effet, ceux qui étaient déjà propriétaires en 1998, année caractérisée par un bas de cycle des prix immobiliers, ont bénéficié ensuite d’une revalorisation de leur patrimoine immobilier; la valeur de leur patrimoine suivant l’évolution des prix, leur capacité à acheter un nouveau bien immobilier pour se loger est donc restée importante […] ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la hausse des années 2000 (…) ont de plus en plus de difficultés à le devenir »
L’acquisition de biens immobiliers est ainsi plus accessible aux anciennes générations qui ont déjà été propriétaires. Malgré les taux d'intérêts immobiliers historiquement bas, cela ne suffit pas à relancer le pouvoir d'achat.
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