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L’Ile-de-France résiste. Alors que dans la plupart des régions du pays, les prix de l’immobilier affichent une baisse autour de 2% voire beaucoup plus, ceux des logements anciens à Paris et dans le reste de l’Ile-de-France stagnent.
D’après la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France « avec des variations qui dépassent rarement 1% à la hausse ou à la baisse [… ] on peut dire que la stabilité des prix continue à caractériser globalement le marché parisien ». Sur un an, l’institution note en effet une baisse du prix au mètre carré de 1,3% dans la capitale, de 1,7% en Seine et Marne et de seulement 0,4% dans les Hauts de Seine. Par conséquent, le prix au mètre carré devrait rester proche de 8 250 € à Paris et de 5 300€ dans les Hauts de Seine jusqu’à la fin de l’été.
Pour les notaires franciliens la hausse des frais de mutation et la réforme de la fiscalité des plus-values auront certainement des effets sur le marché immobilier : « ces réformes entraîneront une activité plus soutenue au dernier trimestre » estiment-ils.
Pour autant ils déplorent ces changements réguliers de législations : « la modification fréquente des règles fiscales ne facilite pas la décision d’achat ou de vente des ménages, ni la lecture des chiffres de l’immobilier, créant notamment alternativement des périodes de moindre activité et d’attentisme, et d’autres d’accélération du nombre de ventes ».
Si la chambre enregistrait ainsi la vente de 30 700 logements anciens de mars à mai en Ile-de-France soit un chiffre en hausse de 13% sur un an, elle n’y voit pas les signes d’une progression continue mais note plutôt un phénomène conjoncturel.
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