Après une année 2021 marquée par une croissance particulièrement dynamique, le rythme montre des signes de ralentissement. 2022 plongerait-il le secteur immobilier vers un point de bascule ?
La valeur refuge de la pierre
Le secteur immobilier connaît des hauts et des bas. Après une année 2020 qui a paralysé l’activité du fait de la crise sanitaire, le marché immobilier s’est envolé. Résultat ? L’année 2021 a été celle de tous les records pour le secteur. Dopés par le dynamisme des transactions et les taux immobiliers bas, les prix moyens des logements ont grimpé en flèche depuis un an.
Toutefois, même si le marché semble se détendre légèrement, la baisse des prix n’est pas encore tout à fait à l’ordre du jour. La pierre continue d’être une valeur refuge.
Pour preuve, sur les trois derniers mois, le prix moyen au mètre carré poursuit sa progression avec une hausse de 0,4 % début septembre, selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Il s’affiche désormais à 3 200 euros le mètre carré. Sur une année, les prix ont même grimpé de 6,5 % sur l’ensemble du territoire !
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La flambée des prix se temporise
Si en 2022 le marché reste solide, certains indicateurs témoignent d’un point de bascule prochain. Comme l’indique la Fnaim dans sa dernière note de conjoncture, "des signes de ralentissement se font sentir sur les prix". En 2021, la frénésie des prix de l’immobilier a été alimentée d’abord par le développement du télétravail. Celui-ci a amené de nombreux citadins à s’éloigner des grandes métropoles vers des logements plus spacieux situés dans les villes moyennes et zones rurales.
Puis, les conditions d’accès au crédit particulièrement favorables ont permis aux acheteurs de bénéficier de taux de crédit attractifs l’an passé. Enfin, à cette demande en hausse favorisée par des taux bas, vient s’ajouter la pénurie de logements qui a boosté les prix de l’immobilier en un an. Selon les territoires, les prix ont grimpé de 8 %, 10 %, voire 12 %.
Vers un ralentissement du marché dans plusieurs départements
Comme l’analyse la Fnaim, un tournant s’amorce en raison notamment de la remontée des taux du crédit amorcé depuis janvier 2022. Le marché est en train d’opérer une bascule, "On constate un ralentissement avec des prix de transactions qui se négocient davantage, depuis avril 2022", explique le syndicat professionnel.
Dans son analyse, la fédération a comparé les ventes, département par département, sur les trois derniers mois, entre le 1er juin et le 1er septembre 2022. Résultat : les prix moyens de vente baissent dans 29 départements, parmi lesquels le Rhône, la Haute-Corse ou encore le Loiret. "Les prix ne pouvaient pas rester en lévitation éternellement", commente la Fnaim.
Une temporisation qui est bienvenue dans un contexte où le marché doit composer entre un pic inflationniste et des conditions d’accès au crédit difficiles. Faire appel à un spécialiste est donc plus que jamais recommandé. Un courtier en crédit permet, grâce à son expertise et son réseau, d’accompagner la réussite d’un projet immobilier au meilleur coût.
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