Immobilier : la fin d'année 2024, une opportunité pour les acheteurs ?

À l’approche de 2025, l’Observatoire GH Transaction de novembre pour Guy Hoquet révèle un marché immobilier offrant des conditions avantageuses aux acquéreurs. Entre des taux d’emprunt en baisse, une offre élargie et des prix globalement stables, cette période s’avère propice pour concrétiser un projet immobilier, malgré des disparités régionales et quelques incertitudes économiques.

Taux Empruntis relevés le 16/12/2024

Des conditions de financement allégées et une offre élargie

Les taux d’intérêt pour les prêts immobiliers continuent leur tendance à la baisse, atteignant en moyenne 3,55 % sur 25 ans en novembre 2024 selon nos chiffres. Cette diminution progressive depuis la rentrée permet aux acheteurs d’accéder plus facilement à des financements adaptés à leurs projets.

Dans le même temps, le marché de l’ancien enregistre une forte croissance de l’offre d’après les chiffres de Guy Hoquet. Sur la période de janvier à novembre, le nombre de biens mis en vente a augmenté de 10 % par rapport à l’année précédente, avec une prédominance des maisons, dont près de 1,5 million ont été proposées. Cette abondance d’options renforce le pouvoir de négociation des acheteurs, avec des marges moyennes autour de - 7 %.

Une stabilisation des prix dans un contexte régional contrasté

La hausse des prix au mètre carré semble s’essouffler, affichant une progression modérée de + 1,7 % en moyenne. Les maisons se négocient désormais autour de 2 790 €/m², tandis que les appartements atteignent 4 848 €/m². Cependant, d’importantes disparités géographiques subsistent :

• l’Île-de-France reste la région la plus onéreuse avec un prix moyen de 5 650 €/m², bien qu’elle enregistre un léger recul de -0,7 % sur un an ;
• les régions côtières, comme la Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, connaissent une hausse marquée de l’offre (+ 23,5 % et + 17,7 % respectivement) et un maintien des prix à la hausse ;
• en revanche, les régions intérieures, telles que le Centre-Val de Loire (1 934 €/m²) ou la Bourgogne-Franche-Comté (1 750 €/m²), demeurent les plus accessibles.

Ces variations régionales témoignent d’un marché hétérogène où le lieu d’achat peut grandement influencer le budget nécessaire.

Une opportunité stratégique pour les acheteurs

Avec un budget moyen estimé à 370 000 € pour une maison de 133 m² ou 314 000 € pour un appartement de 65 m², les conditions actuelles permettent aux acheteurs de se positionner dans un contexte plus favorable qu’au début de l’année, et ce malgré les tumultes politiques actuels.