La réalisation d’un projet immobilier nécessite généralement un apport personnel. Pour autant, est-il prudent d’investir la totalité de son épargne ?
Apport pour acheter un logement : 10 % minimum
Pour acquérir un appartement ou une maison, mieux vaut disposer d’un apport immobilier. La règle est de disposer d’au moins 10 % du montant emprunté. Ainsi, si la maison est mise en vente à 250 000 euros, un apport personnel minimum de 25 000 euros sera demandé par l’organisme de prêt. S’il n’est pas obligatoire au sens légal, il est très souvent imposé pour obtenir un crédit immobilier. En effet, les banques refusent de prêter plus que la valeur du bien. Ces 10 % vont donc permettre de couvrir les frais liés à l’acquisition du bien immobilier comme les frais de notaires, et les éventuels frais de dossier par exemple.
Les avantages à disposer d’un apport personnel plus conséquent
En pratique, il est rare qu’un établissement bancaire demande 10 % de façon inconditionnelle. Certains organismes de prêts exigent un apport personnel allant de 10 à 20 % du prix d’achat du bien. Et dans un contexte de marché immobilier plus tendu avec des taux d’intérêt plus élevés, les banques fixent même la barre plus haut en demandant 30 à 40 % du montant en guise d’apport personnel. Bien sûr, l’apport personnel est aussi un levier de négociation : plus il est élevé, plus l’emprunteur est en position de force pour obtenir de meilleures conditions de crédit et un taux avantageux. C’est pourquoi il est important avant de se lancer dans un projet d’achat immobilier de calculer sa capacité d’emprunt et de faire le point sur son épargne. La somme qui constitue l’apport personnel à mobiliser dans le cadre d’un achat immobilier peut provenir :
- d’économies personnelles ;
- de la revente d’un bien ;
- d’une participation d’entreprise ;
- d’un héritage ou une donation ;
- etc.
Pourquoi conserver une partie de son apport peut être intéressant
Si l’emprunteur dispose de fonds qu’il n’est pas nécessaire de mobiliser pour son achat immobilier, il peut être judicieux de conserver une épargne de sécurité. D’une part, nul n’est à l’abri d’un accident de la vie. L’assurance de prêt immobilier permet de couvrir l’emprunteur en cas de décès ou de perte d’autonomie par exemple, mais il existe des situations qui peuvent ne pas être couvertes, on parle alors d’exclusions de garantie.
Par ailleurs, conserver une épargne de précaution permet surtout de tenir compte des frais liés à l’achat du bien immobilier et des dépenses incompressibles (taxe foncière, charges de copropriété, entretien, travaux exceptionnels, etc.). Garder une partie de l’apport immobilier et de ses économies permet de faire face au quotidien et à tout changement soudain.
Pour établir un plan de financement adapté, l’accompagnement d’un courtier en crédit immobilier est fortement recommandé. Grâce à son expertise et son réseau, ce professionnel du crédit optimise un dossier de prêt pour bénéficier des meilleures conditions.
Profitez de notre expertise au meilleur taux !
à partir de 2,90% sur 15 ans(1)
Autres actualités
Pour vous aider