Immo : les prix de l’ancien à la hausse

Sur une période de 10 ans, les prix de l’immobilier, en majorité emmenés par la région parisienne, se trouvent depuis peu contrastés par les confinements successifs et l’incertitude liée à la reprise de l’économie. Néanmoins, le contexte, taux de crédit au plus bas fait du marché immobilier l’un des plus dynamiques en ce début de reprise post-crise sanitaire.

Les villes moyennes et territoires ruraux, désormais premiers foyers d’investissement immobilier

Si les prix de l’immobilier à Paris baissent sur cette année (-0,1%), c’est pour faire place à la région, et plus particulièrement les villes moyennes, qui profitent d’un regain d’intérêt des investisseurs pour leur qualité de vie, un espace au mètre carré à moindre coût, et des services similaires aux grandes métropoles.

Cette hausse en espace disponible ne laisse pas les acheteurs indifférents, puisque l’indice MeilleursAgents/LesEchos note une montée en valeur des biens en zone rurale sur l’année 2020, totalisant une hausse de 5,3 points d’indice sur 5 ans.

C’est pour cette raison, et du fait du contexte actuel post-confinements, que les investissements se dirigent majoritairement vers le logement avec jardin et l’ancien.

L’ancien fait place nette

Les ventes de logements anciens (5 années révolues depuis la construction) atteignent en 2021 des niveaux sans précédent. Le bâti ancien, particulièrement dans la petite couronne de Paris, marquent une hausse de l’indice moyen de 6%. Les taux bas du crédit immobilier favorisent par ailleurs les projets des emprunteurs.

En définitive, la progression des prix de l’immobilier se concentre sur l’ancien, dans un contexte où les acheteurs privilégient le cadre de vie à la proximité à leur lieu de travail. Grâce à la démocratisation du télétravail, les logements excentrés sont désormais les investissements favoris des ménages, qu’il s’agisse de résidence secondaire ou principale.