Depuis la mise en place de nouvelles mesures engendrées par la loi Climat et Résilience, le marché immobilier parisien a dû s'adapter et restreindre son nombre de passoires thermiques. Ces dernières représentaient 35 % du marché parisien (contre 17 % en moyenne sur l’ensemble du territoire national), une part non-négligeable, et qui concerne les logements classés F ou G par le DPE (diagnostic de performance énergétique).
Retour sur le DPE
Ce dernier évalue les logements en fonction de leur niveau de consommation énergétique. Depuis janvier 2023, tous les biens dont la consommation d'énergie dépasse les 450 kWh (G+) sont exclus du marché locatif. Mais ce n’est pas tout, les logements classés G ne pourront plus être loués à partir de 2025, ceux classés F à partir de 2028 et ceux notés E en 2034. Cette mesure s'appliquera aux logements qui n'ont pas été rénovés d’ici-là. Le DPE est à présent obligatoire et doit être inclus dans toute annonce immobilière, qu'elle soit publiée directement ou par le biais d'une agence immobilière.
Paris, la Capitale des passoires thermiques
Paris, la ville où l’on compte le plus de passoires thermiques, a vu reculer son nombre de ventes sur le marché locatif de manière conséquente. En effet, sur les 12 derniers mois, le nombre de passoires thermiques mises en location a chuté de 60 % comparé à celui des autres biens qui n'a baissé que de 40 %. Les annonces immobilières mentionnant l'étiquette énergétique ont augmenté de 13 points pour atteindre 83 % à la fin 2022 contre 70 % en 2021, selon les données de SeLoger. Le nombre d'annonces pour les biens classés F ou G a également augmenté, passant d'une centaine à plus de 400 entre juillet 2021 et janvier 2023.
Un impact immobilier significatif
Une mauvaise note au DPE a un impact significatif sur le nombre de visites : en 2022, plus de la moitié des acheteurs ont visité exclusivement des biens avec une bonne note, tandis que 90 % pourraient le faire en 2023, selon une étude Opinionway-SeLoger. Cette tendance a également affecté les prix des logements énergivores, avec une baisse de 3,7 % en moyenne depuis juillet 2021, tandis que les prix des logements mieux classés ont baissé de seulement 2,4 % à Paris.
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