Crédit immobilier : les taux ont cessé de grimper !

Il suffit de comparer avec le baromètre d’il y a un mois : les taux de crédit immobilier sont les mêmes. Sur 15, 20 et 30 ans ils  n’ont pas bougé stagnant respectivement à 3.25%, 3.55% et 3.95%. Encore mieux : si quelques taux ont évolué, dans la majorité des cas c’est vers le bas. Alors faut-il y voir le retour de la baisse ? Certainement pas, mais clairement une stabilité dont il serait judicieux de profiter !

Les taux fixes à l’arrêt

La majorité des taux fixes accordés aux dossiers moyens se sont stabilisés, arrêtés nets dans leur hausse des derniers mois, mis à part ceux sur 7 et 30 ans, les seuls de notre baromètre à monter en gagnant respectivement 0.05% et 0.10%.

En ce qui concerne les taux maximum, ils  baissent tous sur les durées les plus prisées perdant ainsi 0.10% sur 15 et 20 ans et même 0.25% sur 25 ans.

Enfin, les taux minimum accordés aux meilleurs dossiers suivent la tendance en baissant ou restant stables. Ainsi ceux sur 20 et 25 ans ne bougent pas affichant toujours 2.80% et 3.25% comme le mois dernier, quand celui sur 15 ans chute de 0.35%.

Pourquoi  cet arrêt ?

« Tout simplement parce que les OAT, qui servent de référence aux taux fixes des crédits aux particuliers, se sont stabilisés à des niveaux inférieurs à 2.40% en moyenne, quand ils se situaient autour de 2.55% dans le courant du mois de septembre. » répond Maël Bernier, porte-parole d’Empruntis. « Cette détente sur les taux longs a donc été répercutée par les établissements bancaires, pour certains sous la forme de légères baisses, pour d’autres par un statu quo de leurs barèmes ».

Les taux variables à la baisse

Pour ce qui est des taux variables, la tendance est plutôt à la baisse avec des diminutions de l’ordre de 0.05%. On peut donc clairement obtenir des crédits à taux révisables à 2.90% sur 15 ans et 3.10% sur 20 ans.

Et demain ?

« Pour les semaines qui viennent nous parions sur une relative stabilité des taux sous réserve évidemment d’un maintien au niveau actuel des OAT » anticipe Maël Bernier.  Cette dernière souligne par ailleurs qu’il existe encore de grandes disparités entre les régions (voir à ce propos notre baromètre régional) mais aussi entre les banques.  Donc n’oubliez pas de comparer !