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Taxe d'habitation : la fin d'une promesse présidentielle ?

Taxe d'habitation : la fin d'une promesse présidentielle ?
Taxe d'habitation : la fin d'une promesse présidentielle ?

Alors que l’Assemblée nationale débat des mesures budgétaires pour 2025, plusieurs élus plaident pour le retour de la taxe d'habitation sur les résidences principales, supprimée sous la présidence d’Emmanuel Macron.

Cette proposition, soutenue par des figures politiques de divers horizons, se veut une solution de rééquilibrage aux coupes budgétaires imposées aux collectivités locales, qui doivent réduire leurs dépenses de plus de cinq milliards d’euros selon les objectifs gouvernementaux. Cette potentielle nouvelle charge fiscale pourrait inquiéter les propriétaires déjà engagés dans le remboursement d'un prêt immobilier.

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Restaurer l’autonomie fiscale des communes

Pour certains acteurs locaux, la suppression de la taxe d’habitation a engendré une perte d’autonomie financière, limitant leur capacité à financer les services de proximité. Le président de la commission des finances, Éric Coquerel, considère que cette décision a profondément affecté l’indépendance fiscale des communes.

Des personnalités de gauche, comme David Guiraud de La France Insoumise (LFI), proposent un rétablissement partiel de la taxe, ciblant les foyers les plus aisés pour réinjecter environ huit milliards d’euros dans les budgets locaux. Pour lui, faire contribuer davantage les ménages les plus riches serait une solution juste, en particulier dans un contexte de crise.

Un appui élargi à droite pour une taxe réinventée

La proposition de ramener la taxe d’habitation n’est pas seulement défendue par les élus de gauche : elle trouve également un écho favorable parmi certains maires de droite.

Jean-François Copé, des Républicains (LR) et maire de Meaux, souligne l’importance de cette taxe pour le lien entre les habitants et leur commune, affirmant que les collectivités croulent sous les dépenses imposées et manquent de ressources pour les absorber.

David Lisnard, maire de Cannes et membre du parti Les Républicains, propose une « taxe universelle résidentielle » qui exclurait les ménages les plus modestes, une façon d’adapter la taxe pour en corriger les défauts antérieurs.

Un retour difficile face aux réticences gouvernementales

Malgré les appels croissants au rétablissement de la taxe d’habitation, le gouvernement, dirigé par Michel Barnier, n’y semble pas favorable. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, rappelle que la suppression de cette taxe a permis de redonner du pouvoir d’achat aux ménages, un bénéfice dont il estime qu’il ne serait pas judicieux de se priver. 

Jean-René Cazeneuve, député d’Ensemble pour la République, qualifie même cet impôt d’injuste puisqu’il ne tenait pas compte des différences de revenus entre foyers.

En réponse à ces réticences, certains élus envisagent des alternatives. Nicolas Isnard, maire de Manosque, et Bertrand Hauchecorne, maire de Mareau-aux-Prés, proposent des modèles d’imposition plus ajustés, ciblant spécifiquement les locataires aux revenus élevés.

Ces idées illustrent une volonté d’adapter le financement local pour combler les besoins budgétaires sans réintroduire une taxe d’habitation à l’identique. Enfin, la pluralité d’hommes politiques favorables à sa restauration semble être un atout majeur dans ce qui sera, peut-être, son futur parcours législatif

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