Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Et ça continue : l’indice des prix de l’immobilier MeilleursAgents - Les Echos est toujours orienté à la hausse au 1er juin (+0,2% sur un mois). Tandis que le marché parisien commence à retrouver des couleurs, les zones rurales poursuivent leur rattrapage à un rythme élevé. Les taux bas du crédit immobilier participent de la forte demande qui tire les prix vers le haut.
Un effet Covid ? La crise sanitaire n’a pas affecté le marché immobilier. Si le volume des transactions a reculé, le rapport entre l’offre et la demande maintient les vendeurs en position de force, ce qui aboutit toujours à la même conséquence : l’augmentation des prix. D’après l’indice MeilleursAgents - Les Echos dévoilé le 1er juin, l’augmentation des prix au mètre carré dans l’ancien est de 0,9% depuis le 1er janvier.
C’est dans les zones rurales que la courbe est la plus prononcée (+1,8%), alors que les 50 plus grandes villes de France ont progressé de 0,7%. Sur douze mois toutefois, certaines affichent des augmentations spectaculaires : +8,2% pour un appartement à Strasbourg, +6,5% à Nantes et +5% à Rennes. Si Toulouse a fait du surplace depuis le premier déconfinement, la ville rose a vu ses prix bondir en mai (+0,4% sur un mois), tout comme Marseille et Lille (+0,7%). Seul le marché immobilier à Montpellier accuse le coup (-0,1% en mai, -0,3% sur un an).
Et Paris dans tout ça ? La capitale, qui avait particulièrement mal vécu le deuxième confinement, reprend du poil de la bête : les prix ont progressé de 0,3% en mai. Mais la courbe reste négative depuis le début de l’année (-0,2%) et sur un an (-1,7%). L’exode des familles chassées par les prix élevés (10 328€/m²) et le manque d’espace a pesé sur le dynamisme de la pierre parisienne, mais les petites surfaces demeurent attractives. Pas suffisant toutefois pour renouer à court terme avec un rythme de hausse de 1% par mois comme en période pré-Covid !
Le crédit immobilier joue un rôle crucial dans l’émulation autour de l’accession à la propriété. Les taux actuels sont au plus bas (0,99% en moyenne sur 20 ans selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA), ce qui incite les particuliers à ne pas différer leurs projets alors que l’incertitude quant à l’avenir s’éloigne grâce à la vaccination. « Vu le niveau des taux, il y a encore de la marge pour les hausses de prix » indique Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Qui observe néanmoins que les secundo-accédants sont désormais largement majoritaires, et c’est eux qui bénéficient des meilleures conditions d’emprunt.
Profitez de notre expertise au meilleur taux !
à partir de 3,00% sur 15 ans(1)
Autres actualités
Pour vous aider