Marché immobilier : vers une stabilisation ?

Le marché de l’immobilier ancien montre des signes de reprise notamment grâce à la baisse continue des taux de crédit immobilier et à la stabilisation des prix. Guy Hoquet décrypte la période de janvier à septembre 2024 dans son observatoire de la transaction et de la location. 

Taux Empruntis relevés le 04/12/2024

Une reprise des transactions immobilières 

L’étude observe une légère reprise des transactions immobilières depuis mi-2024 grâce à la baisse de l'inflation et des taux d’emprunt. Depuis le début de l’année, le nombre de mises en vente de biens a augmenté de 8,3 % par rapport à la période de janvier à septembre 2023. 

Quant aux prix au mètre carré, ils se sont maintenus à + 2,5 %. Cela présage des prix de ventes finaux orientés à la baisse selon Guy Hoquet. Mais les tendances divergent d’une région à l’autre. En effet, seule l’Île-de-France affiche des prix au mètre carré en baisse (- 0,4 %). Les zones intérieures, elles, ont continué de montrer des signes de stabilité. Alors que les espaces avec une façade maritime ont vu leur offre le plus souvent augmenter. Par exemple, en Occitanie, l’étude observe une augmentation de 9,6 % et en Bretagne cette hausse est encore plus élevée avec 21,5 %. Parmi les villes du Top 20 de Guy Hoquet, Villeurbanne, Nantes et Bordeaux affichent les plus fortes baisses de leur prix au mètre carré (- 4,5 % ; - 2,8 % ; -2,6 %) 

Un marché locatif déséquilibré 

Du côté du marché locatif, celui-ci fait toujours face à un déséquilibre entre l’offre et la demande. Cela est notamment dû au report de certains projets immobiliers à l’achat. Le nombre de mises en location s’est fortement contracté sur la période de janvier à septembre 2024 selon Guy Hoquet, avec une baisse de 5,2 % qui entraîne une hausse des loyers au mètre carré, ils atteignent les 14,6 € le mètre carré en moyenne soit une hausse de 4 % sur un an.

Désormais, les locataires doivent compter 786 € par mois charges comprises pour occuper un logement de 54 m2 en moyenne sur tout le territoire. Les plus fortes contractions d’offres ont été enregistrées dans les Hauts-de-France avec -9,5% et en Île-de-France avec - 8,6 % selon l’étude. Concernant les loyers au mètre carré, ceux-ci augmentent dans toutes les régions sans exception. Guy Hoquet enregistre la hausse la plus élevée en Île-de-France avec + 5 % en un an. L’exemple de Paris illustre cette tendance avec une hausse des prix au mètre carré de 7,7 % sur un an mais un recul de 9,1 % du nombre de biens à louer.