Logement : retour au calme confirmé du côté des prix immobiliers

La hausse des prix de l'immobilier s'essouffle après plusieurs mois d'augmentation. Néanmoins, ils restent à des niveaux élevés qui limitent le pouvoir d'achat de certains ménages dans les grandes villes.

Point sur les prix avec le dernier baromètre MeilleursAgents.

Enfin un peu de calme sur le front des prix immobiliers

"Le mois d’octobre a confirmé la tendance de la rentrée", à savoir une pause de la progression des prix, explique Sébastien de Lafond, Président et co-fondateur de MeilleursAgents.com. 

Le site identifie deux raisons à ce petit temps mort.

Tout d'abord, le niveau bas des taux immobiliers qui reste un levier pour l'acquisition. Les acquéreurs semblent persuadés qu'ils ne remonteront pas de sitôt et ne se précipitent plus. Parallèlement, les dernières annonces du gouvernement ont fait place à une certaine incertitude pour l'investissement locatif. On assiste donc à un attentisme de la part des acheteurs. 

C'est ainsi que les prix accusent de légères variations : -0,1% sur toute la France, -0,1% à Paris, +0,2% à Toulouse, +0,4% à Nantes, -0,5% à Strasbourg, -0,8% à Marseille, +0,7% à Lyon, +0,9% à Nice, +0,6% à Nantes. On note même une stabilisation depuis 2 mois sur toute la France ainsi que dans le top 10 des villes. 

Bordeaux voit ses prix progresser de 17% en un an

Bordeaux fait figure d'exception et voit encore ses prix augmenter de 1,4% avec une hausse annuelle impressionnante de près de 17% ! "Cette inflation galopante est indiscutablement due à des investisseurs très actifs qui, à eux seuls, génèrent 35% des nouvelles acquisitions".

Ce qui créé un déséquilibre sur le marché puisque les prix et les loyers commencent à se "décorréler du pouvoir d'achat réel des ménages", notamment des primo-accédants. MeilleursAgents explique qu'un ménage moyen ne peut acquérir que 37 m² dans cette commune du Sud Ouest alors qu'à Toulouse ils peuvent s'offrir 51m².