Le prix de l'immobilier ancien en Île-de-France chute de 6 % en 1 an

Le réseau d’agences immobilières Century 21 revient sur le marché de l’ancien en Île-de-France durant les neuf premiers mois de l’année 2024.  

Taux Empruntis relevés le 16/10/2024

L'évolution du marché de l’ancien en Île-de-France en 2024 

Bonne nouvelle pour les futurs propriétaires : le prix de l’immobilier ancien est en baisse en Île-de-France. En effet, en moyenne  en Île-de-France en 2024 il faut compter 3 490 €/ m2 pour une maison soit une baisse de 6,2 % sur un an. Le montant moyen d’acquisition est à 357 778 € pour une superficie moyenne de 105,3 m2.  

Pour un appartement, nous nous situons à 4 332 € le mètre carré soit une baisse de 4,6 % sur un an pour un montant moyen d’acquisition de 235 859 € et une superficie moyenne de 56,4 m2.  

Century 21 constate également que la durée moyenne de crédit immobilier est de 21,8 ans pour une superficie d’achat moyenne de 112,8 m2 pour une maison et de 57,3 m2 pour un appartement. 

Quel est le profil de ces acheteurs ?  

La majorité des acheteurs sont âgés de 30 à 40 ans (24,1 %). Mais, les jeunes de moins de 30 ans sont bien représentés (20,2 %). Les 40-50 ans totalisent quant à eux 18,9 % des acheteurs en 2024. Il faut noter que les retraités restent actifs en matière d'acquisition immobilière En effet, ils représentent 19,8 % des transactions en 2024. 

Pour ce qui est de la catégorie socioprofessionnelle des acheteurs, l’étude rapporte que les employés et ouvriers sont les plus représentés avec près d’un tiers (33,2 %) des achats immobiliers. Ils sont suivis par les cadres moyens (26,1%) et les cadres supérieurs et professions libérales (16,6 %). 

Concernant leurs choix de financements, les acheteurs se dirigent en majorité vers une résidence principale (66%) mais font aussi des investissements locatifs (25,6 %). « Cela démontre la préférence des Français pour l’investissement immobilier plutôt que dans d’autres supports comme le livret A, au moment d’ailleurs où l’on prédit la baisse de sa rémunération » confie Charles Marikanis, président de Century 21, à Capital.