L'accession au logement n'est pas une chose simple pour les salariés. Selon un sondage du Figaro, en 2024, 24 % des sondés ont reconnu avoir reporté leur projet de fonder une famille, et ce, à cause des conditions d’obtention d’un logement.
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Une acquisition périlleuse pour certains
Chez les salariés de moins de 35 ans, l'inquiétude est omniprésente, une majorité pense que l’accession à un logement est périlleuse. Le marché immobilier affiche des prix qui, même s'ils ont baissé, restent élevés pour les jeunes acheteurs. D’après un sondage de la filiale de la Banque Postale (Sofiap) et de la SNCF, mené avec Ipsos, 62 % des jeunes acheteurs partagent cette impression.
« À travers les résultats de l’étude, il est beaucoup question d’inquiétudes et de situations compliquées, et particulièrement chez les jeunes », révèle Laurent Permasse, président du directoire de la Sofiap.
Malgré ces doutes, on remarque « une forte envie de devenir propriétaire de la part d’une majorité de salariés », poursuit Laurent Permasse. Près de deux tiers (61 %) aspirent à le devenir rapidement.
De lourdes concessions
L'accession difficile à un logement, entraîne des répercussions sur les projets familiaux des salariés. Faute de moyens, ces derniers doivent faire des concessions. Toujours selon l’étude de Sofiap, ils sont :
- 24 % de salariés à avoir reporté la décision de fonder une famille ;
- 22 % à y avoir renoncé ;
- 20 à reporter leur installation avec leur conjoint ;
- 49 % à renoncer à certaines activités pour réaliser les économies nécessaires pour pouvoir acheter un logement.
Par ailleurs, 3 salariés sur 10 ont limité leur consommation alimentaire, et les activités de leurs enfants. Déterminés à trouver un logement, certains ménages font des compromis :
- pour 17 %, ce sont les études des enfants qui ont dû être stoppées ;
- 27 % des travailleurs ont été jusqu’à quitter leur travail.
Ces sacrifices traduisent la dure réalité du marché immobilier. « Le lien entre emploi et logement enfin est fortement mis en avant avec des salariés prêts à changer d’entreprise ou de lieu de vie pour un logement adapté, ou renonçant à un emploi du fait d’une distance trop importante du domicile. Un enjeu de taille dont doivent se saisir les entreprises et sur lequel elles peuvent agir de manière concrète par différents biais », ajoute Laurent Permasse.
Il est important de rappeler que la loi 13 juillet 2006 mentionne la responsabilité de l’employeur dans l’effort concernant les logements, et plus précisément la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC).
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