La lutte contre l’inflation touche le secteur immobilier. Après l’euphorie des derniers mois, la remontée des taux d’intérêt pèse sur le crédit. À travers le monde, le marché semble s’orienter à la baisse.
Baisse mondiale des prix immobiliers
Partout dans le monde, le marché de l’immobilier marque le pas. C’est la fin de l’euphorie. Après l’envolée des prix immobiliers post-Covid de plus de 20 % grâce à la forte reprise de l’activité et les taux bas, le secteur est en alerte. Le durcissement de la politique monétaire des banques centrales a sonné la fin du boom des prix de l’immobilier. Un repli du marché qui est déjà constaté dans bon nombre de pays. En Suède, les prix ont ainsi chuté de 14 % depuis janvier 2022. Même constat en Allemagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada. En Chine, la situation est plus sérieuse. La bulle immobilière a éclaté avec des ventes qui ont dégringolé de 43 % en 2022. Quant au Royaume-Uni, la politique « mini-budget » a eu un impact sur les taux d’intérêt des emprunts. Ces derniers ont bondi à plus de 6 % avant de reculer autour de 5 %. Résultat ? La demande a baissé de 44 % et les transactions de 28 %. Sur le marché britannique, les prix sont en repli depuis trois mois. Le gouvernement ne s’attend pas à une remontée prochaine du marché, bien au contraire. Il estime que les prix devraient reculer de 9 % d’ici à l’année prochaine.
Des prix qui déclinent de 25 %
Les bruits de récession et de krach mondial s’amplifient. L’immobilier mondial semble se diriger vers un point de basculement, comme l’indique le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport sur la stabilité financière daté d’octobre dernier. Dans le scénario le plus pessimiste, le FMI évoque une baisse des prix de plus de 10 % dans les pays avancés et de 25 % dans les marchés émergents. « Des prévisions particulièrement inquiétantes », indique Adam Salter, d’Oxford Economics. Si pour certains pays le recul semble léger, d’autres peuvent s’attendre à des baisses plus conséquentes. Les pays les plus exposés à un déclin brutal seraient l’Australie, le Canada, la Suède, les Pays-Bas et le Portugal. Il convient toutefois de souligner que cette tendance baissière est inégale au niveau national. Des villes peuvent subir une chute importante alors que d’autres, plus attractives, connaissent une croissance à deux chiffres, comme le constate Kate Everett-Allen, responsable de la recherche résidentielle chez Knight Frank.
Les effets de la lutte contre l’inflation
Après plusieurs années de croissance, les prix de l’immobilier déclinent et la demande de logement recule. Sous l’effet de la conjoncture économique, les prêts immobiliers deviennent plus onéreux. Sans compter que l’inflation et la hausse des taux immobiliers pèsent sur le pouvoir d’achat immobilier des candidats à la propriété. L’assouplissement des prix immobiliers vient détendre quelque peu le marché. De plus, le marché immobilier français se montre plus résilient que ses voisins. Pour les porteurs de projet immobilier qui répondent aux conditions d’accès au crédit, l’accompagnement d’un courtier en crédit est fortement recommandé. Cet expert, grâce à son réseau de partenaires et ses connaissances, négocie la meilleure solution de financement au taux le plus attractif selon le profil emprunteur et la nature du projet. Un atout de taille pour optimiser le coût d’un crédit immobilier.
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