Crédit immobilier : quel est votre projet ?
La Covid-19 a bouleversé la courbe des prix de l’immobilier. A l’issue du premier mois de l’année 2021, l’indice MeilleursAgents - Les Echos montre un effritement à Paris et dans les grandes métropoles les plus haussières avant la crise sanitaire, alors que la région parisienne et des métropoles moins en vue prennent toute la lumière. L'occasion pour ceux qui souhaitent se mettre au vert de souscrire un crédit immobilier pour concrétiser leur projet.
Les premiers signes de changement apparus en milieu d’année 2020 se sont confirmés en janvier 2021 : la Covid-19 a signé une rupture dans l’évolution des prix de l’immobilier en France. Durant les 10 dernières années, les tarifs dans l’ancien progressaient à une vitesse effrénée à Paris (+55% en dix ans) et dans les métropoles les plus dynamiques comme Lyon ou Bordeaux, qui ont franchi allègrement la barre des 5 000€/m². La progression était plus discrète ailleurs, surtout dans les villes moyennes et les zones rurales ne possédant pas d’atouts forts pour se démarquer. Puis la crise sanitaire est arrivée, et elle a changé la donne.
En janvier 2021, les prix de l’immobilier à Paris ont conclu un cycle de 12 mois en recul par rapport à fin 2019. S’ils demeurent au-dessus du seuil symbolique de 10 000€/m², ils souffrent de la chute de la demande et du fort rééquilibrage que cela entraine. A Lyon et Bordeaux aussi, le début d’année 2021 est synonyme de baisse – tout comme à Montpellier –, tandis que les tarifs dans l’ancien font du surplace à Nice, Rennes ou Toulouse. Des capitales régionales habituellement très dynamiques. Pour Meilleurs Agents, cette inversion de la courbe est due à des prix ayant atteint une forme de plafond dans un contexte économique peu porteur. A l’inverse, les zones rurales sont en progression (+0,3% sur un mois), de même que des métropoles comme Strasbourg (+0,8%), Nantes ou Lille (+0,6%) qui résistent mieux à la crise, tout comme la petite couronne.
S’il est à craindre un nouveau recul des transactions en 2021 en raison de la conjoncture économique incertaine, ce ne sont pas les taux du crédit immobilier qui constitueront un obstacle aux projets d’acquisition. Ils sont en effet tombés à 1,17% fin 2020 selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, tandis que le Haut Conseil de stabilité financière assouplissait les conditions d’octroi pour notamment remettre en jeu les primo-accédants. Et avec une tension immobilière moins vive, il est même envisageable de négocier le prix de vente.
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