Immobilier : stabilité sur les taux de crédit dans les régions

Encore un énième mois où les taux de prêt immobilier n’oscillent pas beaucoup. Les établissements bancaires préfèrent personnaliser leurs barèmes selon les profils d’emprunteurs et présentent des décotes auprès des clients qu’ils souhaitent conquérir. L’heure est plus que jamais à la comparaison des offres de financement.

Parmi les meilleurs taux immobiliers, seuls quatre présentent des mouvements en février

Nous les avons comptés… Sur le baromètre des taux de crédit immobilier d’Empruntis, seulement quatre taux mini présentent des variations :

• Deux taux mini augmentent : il s'agit du meilleur taux sur 10 ans en région Nord qui est en hausse de 4 centimes, et du taux immobilier sur 30 ans en région Sud-Ouest de 3 centimes ;

• Deux taux mini diminuent : ce sont les taux mini sur 30 ans en région Rhône-Alpes-Auvergne (de 5 centimes), et 25 ans dans l’Ouest (de 5 centimes).

Les durées les plus demandées par les emprunteurs, 15 et 20 ans, présentent des taux mini immobiliers identiques dans chaque région de France : respectivement, 1,05% et 1,24%.

Quant aux taux moyens, même tendance : six taux d’emprunt évoluent en février par rapport au mois de mars, parmi lesquels un seul est à la hausse. Il s’agit du taux moyen sur 25 ans en Méditerranée.

Retour dans un marché immobilier « à la normale » ?

Pour Cécile Roquelaure, Directrice de la communication et des études d’Empruntis, « les conditions d’emprunt restent idéales. Heureusement car l’offre de biens et son prix contraignent fortement les emprunteurs. Et cela ne devrait pas s’arranger en matière d’offres. Les acteurs de la construction ont tiré la sonnette d’alarme : les ventes de maisons neuves ont reculé de 11,3% en 2018 selon les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment qui prévoient une relative stagnation en 2019 (entre –3% et +3% de ventes selon leurs estimations) en raison, entre autres, du maintien du Prêt à taux zéro. Reste à espérer que les prix de l’immobilier dans l’ancien arrêtent de flamber dans les grandes métropoles pour avoir une année 2019 à l’image de ses dernières semaines : un marché immobilier dynamique bien que moins porteur que les années précédentes. »