Taux Empruntis relevés le 18/07/2022
En 2023, l’activité du marché immobilier est confrontée à de nouveaux enjeux après une longue période de taux bas. La pression inflationniste, la hausse des taux ou encore le coût imposé par la rénovation énergétique risquent de peser sur le secteur, alerte la BPCE.
Les ménages Français confrontés à l’inflation
Devenir propriétaire fait toujours rêver les Français d’autant plus que l’immobilier reste une valeur refuge. Toutefois, le choc inflationniste préoccupe les ménages français qui pourraient se montrer plus « vigilants » dans leurs projets d’achats immobiliers, prévient le groupe BPCE dans ses perspectives pour l’immobilier résidentiel en 2023.
D’ailleurs, le baromètre épargne et placements BPCE/Audirep, indique que seuls 21 % des Français jugent le moment favorable pour acheter alors qu’ils étaient 27 % en avril 2020 au plus haut de la crise sanitaire. En pratique, ce sont les primo-accédants, à savoir les jeunes et les revenus modestes, qui sont les plus nombreux à reporter leurs projets.
Ces ménages, plus vulnérables au retour de l’inflation, doivent faire face à une baisse de leur pouvoir d’achat. Par ailleurs, comme l’explique Alain Tourdjman, directeur des études et prospective du groupe BPCE, la part des ménages ayant un projet d’acquisition stagne à 18 % de la population depuis novembre 2021.
Hausse des taux immobiliers ou début de normalisation ?
La remontée des taux de crédit immobilier depuis le début 2022 a marqué la fin d’une longue période baissière pour les candidats à l’emprunt immobilier. Cette hausse des taux conjuguée au durcissement des conditions d’accès au crédit par le Haut Comité de Stabilité Financière (HCSF) pourrait obliger certains foyers à reconsidérer leur projet d’achat, estime Alain Tourdjman.
Avec la remontée de l’OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l’économiste. Dans ce contexte, le recours à un courtier est judicieux. Ce professionnel, grâce à sa connaissance fine du crédit et son réseau, négocie les meilleurs taux pour la réalisation d’un projet immobilier.
L’enjeu de la rénovation énergétique
Au-delà de la pression inflationniste et de la remontée des taux, un autre choc attend les emprunteurs : la rénovation énergétique. Après l’information et l’encouragement, l’heure est désormais « à la contrainte et à la pénalisation », signale Alain Tourjman. La réglementation énergétique en France va imposer dès le 1er janvier 2023 la réalisation de travaux à toutes les habitations considérées comme des passoires thermiques, sous peine d’être interdites à la location.
Dès 2025, ces contraintes devraient concerner 650 000 logements très énergivores, puis 1,7 million en 2028. Au total, ce sont 5 millions de logements classés F et G qui seront touchés, soit 17 % des résidences principales. Pour faire face au coût de la rénovation énergétique, des aides ont été mises en place par le gouvernement comme MaPrimeRénov', l’Eco-PTZ ou encore le prêt avance rénovation. Ces aides financières peuvent être complétées par d’autres solutions de financement comme un crédit immobilier. Des outils de simulation de prêt immobilier permettent en quelques instants d’avoir une idée du montant qu’il est possible d’emprunter.
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