Immobilier : les arnaques aux logements étudiant se multiplient, découvrez comment les éviter

À l’approche de la rentrée universitaire, les étudiants cherchant à se loger font face à des arnaques toujours plus nombreuses. Tandis que l’accès au logement se complexifie pour ces derniers, certains escrocs n‘hésitent pas à utiliser cette vulnérabilité pour les piéger.

Offres affichées en-dessous des prix du marché, demandes de paiement ou de renseignements personnels précipité : il existe une multitude de prétextes pour entreprendre des actions frauduleuses. Découvrez comment les repérer, quelles précautions prendre lors des visites, et comment réagir si vous en êtes victime.

Bien vérifier les documents demandés

Prêtez attention aux bailleurs qui réclament un relevé de compte bancaire, une carte d’assuré social ou un extrait de casier judiciaire. Ils ne sont pas obligatoires et sont souvent abusivement demandés dans le but d’usurper l’identité du locataire qui les envoie.

Les seuls documents pouvant être légalement exigés sont les justificatifs d’identité de domicile, de revenus et de situation professionnelle. Ils sont également listés sur le site service-public.fr. Plus généralement, il est recommandé de ne pas transmettre de dossier par mail avant d’avoir pu s’entretenir physiquement avec le propriétaire.

Ne rien verser avant la signature

Il est impératif de ne jamais effectuer un paiement avant d’avoir officiellement signé le contrat de location. Les escrocs profitent de la situation d’urgence dans laquelle se trouvent certains étudiants pour demander des réservations par chèque, en sachant qu’ils ne prêteront pas assez attention aux exigences du dépôt de garantie.

Il est (encore une fois) nécessaire de rencontrer le propriétaire du logement avant de fournir un paiement. Méfiez-vous d’autant plus de ceux qui exigent des virements via certains mandants cash (comme Western Union ou MoneyGram), plutôt qu’avec un relevé d’identité bancaire (RIB), car ils ne laissent aucune trace.