Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Depuis 3 ans et grâce à la baisse historique des taux de prêt immobilier, les primo-accédants (c’est-à-dire les foyers réalisant pour la première fois l’acquisition de leur résidence principale) ont pu profiter des conditions excellentes du marché afin de se lancer.
Qui sont les primo-accédants en 2016 ? Quels sont leurs profils ? Quelles sont leurs évolutions ? Décryptage.
Premièrement, rappelons que 2014 a été une année charnière pour les taux d’intérêt immobiliers. La raison ? Les taux moyens atteignaient le seuil des 3%. S’ensuit l’année 2015, marquée par une baisse des taux de crédit, puis une légère remontée et une période d’incertitude. 2016 a, quant à elle, été sans conteste l’année des taux immobiliers, avec des planchers record. C’est ainsi que le volume des primo-accédants dans les résidences principales a augmenté de 65% entre 2014 et octobre 2016.
Deuxièmement, la baisse des taux d'intérêt aura permis à certains ménages modestes de pouvoir accéder à la propriété. Il est vrai qu’une diminution importante des taux immobiliers permet la resolvabilisation des ménages moins aisés. C’est ainsi que le revenu moyen mensuel d’un foyer primo-accédant est de 4 218€ en 2016, soit une diminution de 4% depuis 2014.
A l’inverse, le montant moyen emprunté par les primo-accédants a augmenté de 3% en 3 ans. Il est aujourd’hui de 169 476€. Les primo-accédants ont donc un pouvoir d’achat immobilier plus important en 2016.
L’apport issu de l’épargne est une évolution très importante du profil des primo-accédants. Aujourd’hui, les acquéreurs réalisant leur premier achat immobilier ont considérablement diminué leur apport : - 15% d’apport entre 2014 et 2016, soit un apport moyen issu de l’épargne désormais égal à 53 828€.
Nous notons deux explications qui permettent de justifier ce changement :
La part d’emprunteurs sans apport a fortement augmenté ces dernières années. En effet, les établissements bancaires sont plus disposés à accepter des emprunts sans apport. Par effet de rebond, cela fait baisser le montant moyen de l’apport.
Le PTZ a permis d’augmenter l'enveloppe de financement, par conséquent de diminuer l’apport nécessaire à l’acquisition.
Les prêts aidés ont permis à un grand nombre de ménages soit d'augmenter leur enveloppe de financement, soit de réduire l'apport, voire même d'accéder à la propriété pour certains profils plus modestes. Explications.
Nous constatons une évolution à la hausse considérable de la part des bénéficiaires de PTZ. Exemple : la part de bénéficiaires du PTZ chez les moins de 30 ans en 2014 représentait 15,11% des primo, en 2016 elle en représente 29,61%.
La raison ? Le prêt à taux zéro a vu ses plafonds de ressources relevés rendant ainsi éligibles des ménages aux revenus plus importants, il a été également ouvert à l'ancien avec travaux. Vous souhaitez estimer vos droits à ce prêt aidé ? Calculez le montant de votre PTZ. Il est devenu une aide importante pour les acquéreurs grâce à son impact sur l'enveloppe de financement. En effet, c’est un financement à 0% qui permet non seulement de libérer du pouvoir d’achat mais aussi de baisser le coût du crédit.
Par conséquent, l’enveloppe de financement moyen du primo-accédant en 2016 se répartit ainsi :
18% de son enveloppe de financement est composé par l’apport ;
74% par son emprunt ;
8% par les prêts aidés.
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