Immobilier en Ile-de-France : un marché toujours très calme

D’après la chambre des notaires de Paris qui a publié hier son rapport sur l’état de l’immobilier en Ile-de-France au deuxième trimestre 2014, « les ventes de logement stagnent » et les « prix font toujours preuve de résistance ».
S'il y a quelques mouvements, les notaires les jugent encore insuffisants. « Le marché semble faire du sur place » considèrent-ils.

Un volume de ventes en très légère hausse

D’après l’institution, 37 120 logements ont été vendus en Ile-de-France au deuxième semestre 2014. Soit seulement 3% de plus qu’il y a un an.

Un chiffre largement porté par Paris où 7 680 biens ont été vendus. De manière générale, la ville dénote du reste de la région avec un volume de vente dans le neuf en hausse de 65% et dans l’ancien de 12%. « L’activité a repris dans la capitale » note d’ailleurs la chambre des notaires.

Source Base BIEN – Notaires Paris-Ile-de-France

Baisses modérées des prix dans l’ancien

« La tendance baissière tend à se renforcer, note le rapport. En rythme annuel, au 2^ème trimestre 2014, le prix des maisons a diminué de 3,3% en Ile-de-France, de 4% en Petite Couronne et de 2,9% en Grande Couronne. »

On remarque cependant une différence entre les appartements et les maisons dont les prix chutent plus fortement. Ainsi en Petite Couronne, alors que les prix des appartements anciens reculent de 1,2%, ceux des maisons anciennes baissent de 4%.

Source Base BIEN – Notaires Paris-Ile-de-France

Si ces baisses peuvent sembler encore bien légères pour redynamiser le marché, la Chambre des Notaires de Paris relève que « les variations très modérées des prix ont fini par additionner une baisse qui oscille selon les marchés et les départements entre 3% et 8,9% par rapport au point le plus haut ».

Et demain ?

Les notaires de Paris restent mitigés sur l’avenir du marché immobilier en Ile-de-France. S’ils saluent le plan de relance du gouvernement « qui devrait permettre au marché de retrouver un peu de fluidité » et des taux d’intérêt « exceptionnellement attractifs » ils pointent la morosité économique peu favorable aux investissements à long terme.

« Les perspectives des ménages ne sont guère encourageantes notamment en termes d’emplois et surtout la confiance, déterminante quand on s’engage dans un projet immobilier fait encore défaut ».