Crédit immobilier : quel est votre projet ?
En dépit des effets de la crise sanitaire et économique, l’année 2021 a de nouveau épargné l’activité de l’immobilier. La hausse des transactions et des investissements se poursuit dans de nombreuses régions françaises. La Covid-19 a redistribué les cartes sur le territoire hexagonal en amenant les ménages à s’éloigner des métropoles. La dernière étude Empruntis propose un bilan des critères de localisation qui structurent le marché immobilier français en 2021.
Le premier confinement de 2020 a mis en évidence l’importance de se sentir bien chez soi. Les Français en quête d’espace, de qualité de vie et de nature ont déserté les grandes métropoles au profit des villes moyennes et des zones rurales. Ainsi les prix des logements en zones rurales ont augmenté de près de 7 % depuis le début de l’année 2021. Loin de l’image de la ville en déclin, la ville moyenne attire. Les principaux critères d’attraction sont le pouvoir d’achat immobilier, le cadre de vie, le niveau de sécurité locale et la présence de moyens de transport. Les Hauts-de-France se classent d’ailleurs sur le podium des régions préférées avec un volume d’achat en hausse de +2 points.
À l’inverse, depuis le début de l’année 2021, toutes les métropoles françaises enregistrent un nombre d’acheteurs en recul. Paris intra-muros résume clairement cette tendance. Les prix y ont très peu évolué, avec une progression quasi nulle. Ces derniers mois, la Ville Lumière affiche même une baisse générale d’environ -0,3 %. Pour les investissements, l’Île-de-France perd peu à peu de son intérêt (-2 points) tout en étant première par volume d’achat pour les secundo-accédants. En effet, l’engouement des Parisiens pour les maisons a dopé les achats immobiliers à l’extérieur de Paris, notamment dans les Hauts-de-Seine et l’Essonne.
Si un primo-accédant sur quatre souhaite changer de département, c’est en majorité pour rester dans la même région (68 %). Ainsi, l’Île-de-France conserve la tête du classement pour la mobilité départementale. Quitter la région parisienne pour aller s’installer en Bretagne ou ailleurs reste difficile à concrétiser pour beaucoup d’emprunteurs. Tous les ménages ne bénéficient pas forcément du télétravail. Il existe donc encore des contraintes qui freinent la mobilité entre les régions et l’envie de se mettre au vert. L’aspiration à s’installer ailleurs est davantage une réalité pour les acquéreurs de résidence secondaire. En 2021, ils sont ainsi plus de la moitié à quitter leur région. À noter que les candidats prêts au départ résident en grande majorité en Île-de-France (75 %). Les Français ont pu profiter des conditions exceptionnelles de taux de crédit immobilier pour réaliser leurs désirs de changement.
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