Les différents confinements liés à la crise sanitaire ont confirmé l’intérêt d’un extérieur qui donne de la valeur à un bien immobilier. Balcon, terrasse et jardin apportent un réel plus, mais d’autres caractéristiques permettent également de valoriser un logement.
Une majoration de 10 % pour un extérieur
La présence d’un extérieur fait gagner 10 % de plus sur un bien immobilier. C’est ce qu’indique une étude de MeilleursAgents. Le site de petites annonces immobilières a analysé plus de 150 000 biens vendus dans les 51 plus grandes villes de France depuis deux ans. Cette étude permet d’abord de constater que les éléments donnant de la valeur à un appartement ne sont pas forcément les mêmes pour une maison.
Ainsi, si un appartement localisé dans le centre d’une commune affiche un prix plus élevé d’environ +5 %, cette situation sera nettement moins profitable à une maison +1,9 %. Les futurs acquéreurs associent le plus souvent la recherche d’une maison à la quête de nature et d’un meilleur cadre de vie éloigné de l’agitation du centre-ville. Par ailleurs, l’étude explique que la rareté participe aussi à la différence d’effet sur le prix, selon le type du bien. Comme les maisons bénéficient généralement d’un extérieur, cela n’augmente leur prix que de 4,5 % en moyenne. En revanche, pour un appartement la présence d’un extérieur (balcon, terrasse, etc.) fait progresser le prix de près de 10 % dans les grandes métropoles.
L’année de construction du logement, un élément clé
L’année de construction d’un appartement est le critère le plus important selon l’étude. Celui-ci est un indicateur qui joue grandement sur le prix du bien immobilier. Ainsi un appartement construit entre 1946 et 1971 se vendra jusqu’à 17,3 % moins cher qu’un bien identique bâti après 2004. En cause ? Les logements les plus récents profitent de meilleurs matériaux et sont mieux isolés, qu’il s’agisse d’isolation phonique ou thermique. Du côté des plus anciens, ils peuvent s’appuyer sur leur charme pour faire grimper leur prix. Ainsi, par rapport à ceux construits entre 1946 et 1971, les biens datant des années 1800 à 1914 sont vendus 7,3 % plus cher.
La présence de plusieurs salles de bain influence également le prix d’un bien immobilier, + 7,9 % à partir de deux. À l’inverse, la taille de l’immeuble pèse de façon négative dans la valorisation d’un bien. Ainsi, au-delà de six étages, le prix du bien chute de 10 %.
La piscine, une plus-value pour les maisons
Pour une maison, l’année de construction et la présence ou non de piscine sont les critères les plus importants. Une piscine constitue un vrai plus et permet de faire grimper le prix du bien de 8 %. L’année de construction explique également certains écarts de prix des maisons. Une demeure au charme historique bâtie avant 1800 affiche un prix moyen de + 15,2 % au m2 comparé à une maison construite entre 1946 et 1971. L’étude souligne également que les dernières maisons érigées après 2004 se vendent 13,4 % de plus que celles sorties de terre. Une différence due aux normes en matière environnementale et énergétique auxquelles répondent les constructions récentes.
De plus, même si sa surface reste limitée, un extérieur influence le prix de vente des maisons (+4,5 %), tout comme le nombre de salles de bain (+1,3 %) ou la présence d’un parking (+3,6 %).
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