La bulle immobilière se dégonfle. Dans certaines grandes villes, la baisse des prix a déjà commencé, notamment à Paris.
Baisse des prix des logements
Les dernières données des professionnels de l’immobilier sont sans appel : le risque de bulle immobilière s’éloigne. En effet, comme le révèlent les chiffres des groupes Seloger, Orpi et MeilleursAgents, les prix des logements anciens marquent le pas. Après une hausse annuelle de 7,1 % au dernier trimestre 2021, selon les statistiques des Notaires, le glissement annuel des prix est passé à +0,2 %, selon le groupe SeLoger. Même s’il convient de souligner que dans certaines villes qui étaient jusqu’à présent épargnées par la bulle immobilière, les prix sont encore en augmentation. C’est le cas par exemple de Bayonne +19,9 % ou Laval +19,7 %, selon le groupe.
En revanche, dans les grandes agglomérations françaises où les prix avaient fortement progressé ces dernières années, les prix sont en baisse. Le recul à Paris est continu depuis plusieurs mois selon MeilleursAgents. Ainsi, le prix du mètre carré parisien est passé de 11 000 euros l’été dernier pour s’approcher aujourd’hui de 10 000 euros. Un record depuis dix ans.
Le volume des ventes de logements anciens en baisse
Par ailleurs, le nombre de ventes de logements anciens à fin mars 2022 est en chute de -17 % sur un an, selon Orpi. Pour le groupe Seloger, le volume des ventes est en baisse de - 9 % en février, soit 22 % en dessous de leur moyenne de longue période.
En cause ? Deux éléments de réponse sont avancés par les professionnels. Cette forte baisse s’explique à la fois par la pénurie de biens proposés à la vente, mais aussi par la baisse de la demande effective. Cette baisse de la demande s’explique par la hausse des prix immobiliers de ces dernières années, du resserrement des conditions d’octroi, mais aussi par les effets conjugués de la tension inflationniste et de l’augmentation de la dette publique. Ainsi les taux d’intérêt des obligations de l’État français augmentent et les taux des crédits immobiliers avec.
Perspectives du marché immobilier parisien
Selon les estimations, le taux d’intérêt des obligations de l’État français va poursuivre sa hausse et, par conséquent, le taux moyen des crédits immobiliers devrait augmenter également. Compte tenu de l’ensemble de ces tendances, les prix des logements anciens devraient se replier d’au moins 15 % dans les douze prochains mois sur l’ensemble du territoire français. Une tendance qui devrait se répercuter également sur le marché locatif parisien. Cette baisse des prix pourrait s’avérer salutaire pour de nombreux foyers et permettre de redonner un peu de solvabilité à une demande fragile. L’immobilier reste une valeur refuge et un placement solide à moyen terme. Pour les investisseurs locatifs qui souhaitent profiter du recul des prix du marché, différents dispositifs de défiscalisation existent. La loi Denormandie permet de réduire ses impôts tout en investissant dans l’immobilier ancien. La loi Pinel quant à elle permet de défiscaliser tout en investissant dans l’immobilier neuf.
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