Dans un contexte de baisse des taux immobiliers en France, les candidats à l’achat, qui souhaitent devenir propriétaires de leur bien immobilier, font face à plusieurs défis. Sur les 30,6 millions de résidences principales que compte la France en 2024, 4,2 millions sont des « passoires énergétiques », c’est-à-dire des logements dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est classé F ou G. Les ministères du Territoire, de l’Ecologie et du Logement reviennent sur le parc de logements par classe de performance énergétiques dans leur Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).
Taux Empruntis relevés le 28/12/2024
Une amélioration du côté des résidences principales
En janvier 2024, seules 7,2 % des résidences principales sont considérées comme performantes d’un point de vue énergétique et climatique. C’est-à-dire qu’elles ont obtenu l’étiquette A ou B du DPE. Les étiquettes D, C et E représentent, elles, 32 %, 26 % et 21 % des résidences principales en France.
Toutefois, une amélioration est observable entre janvier 2023 et janvier 2024. En effet, le nombre de passoires énergétiques, parmi les résidences principales, est en baisse de 11 % d’une année à l’autre, passant de 4,8 millions en 2023, à 4,2 millions en 2024.
Quant aux résidences secondaires et aux logements vacants la proportion d’habitations énergivores y est plus élevée que pour les résidences principales. 26,6 % du parc des résidences secondaires était considéré comme passoires énergétiques au 1er janvier 2024 et 20,4 % pour les logements vacants.
Sur l’ensemble du parc comprenant les résidences principales, secondaires et les logements vacants le nombre de passoires énergétiques serait de 5,8 millions en 2024 sur 37 millions de logements au total contre 6,6 millions en 2023. Une baisse qui atteint environ 11 %, selon l’étude.
Les petites surfaces plus énergivores
Les petites surfaces sont les plus énergivores en moyenne. En effet, 28 % des logements de moins de 30 m2 sont des passoires énergétiques, contre 10,1 % pour les habitations de plus de 100 m2. Il faut également noter qu’en juillet dernier, le mode de calcul du DPE pour les petites surfaces a été modifié. Selon l’étude, une simulation au 1er janvier 2024 de l’impact de cette réforme amènerait à une diminution du nombre de logements classés F et G de 120 000 habitations. La proportion de passoires énergétiques dans les logements de moins de 30 m2 serait alors de 21,6 %.
Les surfaces petites étant plus énergivores, le parc locatif privé est donc le plus impacté. En effet, ce dernier est composé de trois fois plus d’habitations de moins de 30 m2 que l’ensemble des résidences principales. Selon l’étude, on dénombre environ 1,3 million de passoires énergétiques dans le parc locatif privé en janvier 2024. Mais, leur nombre aurait diminué de 12,8 % par rapport à 2023, soit environ 190 000 logements.
La part de « passoires énergétiques » selon les régions
D’une région à l’autre, la part de passoires énergétiques n’est pas la même. Avec 43,8 % de logements dont le DPE est classé de E à G, dont 20 % de passoires énergétiques, l’Île-de-France a la moins bonne situation selon l’étude. En effet, cette région comporte un grand nombre de petites surfaces avec 60 % d’habitations de moins de 60 m2 alors qu’en moyenne cette part est de 25 %. C’est en Corse que la situation est la plus favorable avec seulement 20 % de logements classés entre E et G.
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