Depuis le début de l’année, l'activité dans le secteur de l'immobilier résidentiel neuf subit un ralentissement significatif. D’après les dernières données de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), publiées le 25 mai et couvrant le premier trimestre, cette baisse pourrait même aller jusqu’à 50 % sur certains segments de clientèle. Une situation qui tend à s’aggraver au second semestre.
Comment expliquer cette baisse ?
« Les autorisations de mises en chantier reculent de près de 31 % sur un an à la fin mars 2023, si l'on compare le premier trimestre 2023 à celui de 2022, constate Didier Bellier-Ganière, délégué général de la FPI. Et les mises en vente de logements neufs baissent de près de 25 % sur cette période ».
Ce phénomène s'explique par le manque d'autorisations locales et de permis de construire. Enfin, l'augmentation des coûts de financement et les restrictions en matière de crédit immobilier n'ont également pas aidé à améliorer l’accès aux logements.
Des chiffres pessimistes
Les demandes baissent. Les réservations nettes de logements neufs par des particuliers ont diminué de 40 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période l'année précédente. Une statistique préoccupante, puisque la FPI constate qu'au cours des dix dernières années, aucun trimestre n'a atteint un niveau aussi bas.
Mais ce n’est pas tout. Environ un programme immobilier sur cinq a été abandonné ou reporté :
- les ventes aux investisseurs particuliers ont chuté de plus de 52 % ;
- les ventes aux propriétaires occupants ont également reculé d'environ 32 %.
A présent, pour faciliter l’accès aux logements, les professionnels du secteur ne comptent plus que sur le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) pour assouplir les règles d'octroi de crédits immobiliers.
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