Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Dans un bilan partiel de l’année 2020, à partir de données récoltées jusqu'à fin septembre, les Notaires de France soulignent la résistance de la pierre face à la crise sanitaire. Si les transactions ont reculé sur douze mois (-5%), les prix ont continué de grimper (+6,5% pour les appartements, +4,2% pour les maisons).
L’écroulement a eu lieu : les transactions immobilières ont chuté de 60 à 70% durant le premier confinement entre mars et mai. Mais la hausse du début d’année et la poussée post-confinement en forme de rattrapage ont largement compensé ce déficit conjoncturel… avant un ralentissement à partir de la mi-juillet, qui a ramené la courbe de l’activité du marché immobilier ancien sous ses niveaux – il est vrai exceptionnels – de 2019 à pareille époque. Ce rappel des faits publié par les Notaires de France ne tire pas une conclusion unique sur la santé de la pierre : les juristes qui authentifient les actes de vente sont partagés entre un recul profond de la dynamique et un marché qui n’a pas réellement été touché par le contexte sanitaire.
Ce que disent les chiffres en tout cas, c’est que la Covid-19 n’a pas freiné la montée des prix de l’immobilier en 2020. À l’issue du 3e trimestre, l’évolution sur douze mois était de 6,5% d’augmentation pour les appartements. Ce qui est nouveau en revanche, c’est la quasi-similitude des courbes entre l’Ile-de-France et la province, validant la thèse d’un regain d’intérêt pour les secteurs hors région parisienne. Les Notaires de France s’attendent même à une progression plus importante en province au 4e trimestre (+7,1% contre +6,6% en IDF). Du côté des maisons, l’année 2020 a dopé les chiffres : +4,2% sur douze mois à l’issue du 3e trimestre, contre une évolution moyenne de 2,5% par an entre 2017 et 2019. Et les Notaires de France parient là encore sur une poussée plus forte en province à fin 2020 (+6,1%) qu’en région parisienne (+5,8%).
En matière de pouvoir d’achat immobilier, les taux bas pour un emprunt immobilier ne suffisent pas à compenser la hausse des prix en 2020. Et ce n’est pas tant leur légère remontée par rapport aux niveaux planchers de fin 2019 (1,20% en novembre d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA, +0,09 point en un an) qui est en cause, mais bien l’évolution des tarifs des logements. Ainsi, en se basant sur des mensualités de crédit immobilier de 800€ sur 20 ans, les Notaires de France considèrent que la surface finançable d’un appartement ancien a perdu un mètre carré en 2020 (55 m²). Et pour une maison avec un prêt immobilier de 20 ans et des mensualités de 1 300€, la perte en surface est de 6% (148 m²). Pour une recherche de bien efficace, une calculette de capacité d’emprunt est à disposition pour permettre de découvrir combien les banques peuvent prêter en fonction des informations renseignées (revenus, charges, modalités du crédit…). Cet outil de simulation simple et gratuit permet de mieux cibler le type de bien qu’il est possible d’acquérir en fonction de sa situation financière.
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