La fin du confinement lié à la crise sanitaire a bouleversé le marché immobilier et notamment celui de Bourg-en-Bresse. La ville connaît une forte demande et une belle dynamique jusqu’à sa périphérie.
La ville de Bourg-en-Bresse séduit les futurs propriétaires
La demande en matière de logements est particulièrement forte à Bourg-en-Bresse. C’est ce qu’indique Marie-Line Jouvent, spécialiste et représentante de la Fnaim sur le secteur. La demande s’est envolée comme dans de nombreuses communes du territoire depuis la fin du premier confinement, au printemps 2020. Cela fait deux ans que le nombre de candidats à la propriété explose à Bourg-en-Bresse. Cet afflux de nouveaux acquéreurs concerne tous les types de biens, aussi bien les appartements que les maisons. Toutefois, l’accès au marché burgien se complique tout comme celui du département de l’Ain qui n’avait pas connu une telle dynamique depuis vingt ans. Le nombre de logements s’est réduit, « nous connaissons une pénurie au niveau des offres avec des délais de vente qui se raccourcissent », ajoute Marie-Line Jouvent. Face à une demande nettement supérieure à l’offre, les prix de Bourg-en-Bresse sont en nette progression. La ville enregistre une hausse moyenne de 10 % de ses prix de l’immobilier au cours des douze derniers mois, selon la Fnaim. Une augmentation similaire a d’ailleurs été observée en 2020. Dans ce contexte, les quelques biens en vente partent très rapidement, sans vraiment de négociation. Du côté des appartements, l’offre se compose de T3 et de T4 en majorité. Parmi les récentes transactions, par exemple il y a un trois-pièces de 85 m² vendu à 154 000 € en mars 2022 ou encore un pavillon de 122 m² conclu à 263 000 € sur la même période.
Les biens burgiens dotés d’un extérieur attirent
L’augmentation des prix de l’immobilier à Bourg-en-Bresse a été fulgurante pour les logements avec un extérieur. Les biens dotés d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin sont majorés de 15 à 20 % selon les professionnels du secteur. À titre d’exemple, dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse, un appartement avec balcon datant des années 1970 peut se conclure sans aucune négociation. Ce critère est un élément essentiel du marché depuis le confinement et a naturellement alimenté la demande pour les maisons. Sur ce segment, des pavillons individuels se sont vendus entre 200 000 € et 250 000 €, le marché a été particulièrement dynamique. Il s’agit généralement de maisons disposant d’une surface de 80 à 110 m² habitables et datant des années 60 et 80. Pour des maisons plus chères, les délais de vente sont un peu moins rapides.
La périphérie burgienne rayonne également
Le dynamisme immobilier s’étend sur toutes les villes de la périphérie de Bourg-en-Bresse. Ainsi, les acquéreurs ne sont pas seulement intéressés par le marché burgien intra-muros, mais aussi par les maisons en périphérie situées dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de la ville. Cela concerne les communes de Saint-Rémy, Jasseron, Péronnas, Viriat et même jusqu’à Polliat.
Cette périphérie offre une meilleure qualité de vie, proche de la nature, au calme. Les demandes concernent majoritairement des pavillons récents, de 120 m² en moyenne. Si une enveloppe budgétaire de 200 000 € était suffisante avant l’arrivée de la pandémie, fin 2019, il est rare aujourd’hui de trouver des biens en dessous de 250 000 €. Pour concrétiser un projet immobilier et changer de cadre de vie, il est recommandé d’être accompagné par un courtier en crédit immobilier. Son expertise et son réseau sont des atouts pour obtenir les meilleures conditions de financement.
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