Immo : 10 villes françaises qui font le bonheur des vendeurs

Des augmentations à deux chiffres, des villes plébiscitées par les acheteurs en cette rentrée : panorama du nouveau contexte immobilier hexagonal, qui change sensiblement depuis la reprise des transactions immobilières. Le classement SeLoger fait ainsi état des évolutions du marché immobilier français.

Une augmentation parfois rapide

Des villes comme Poitiers, Tourcoing ou Vannes affichent une progression sur un an de 16 %. Un pic est à constater sur la ville de Metz, qui décroche le premier prix sur cet indicateur en marquant une hausse de 18,9 % des prix de l’ancien sur la même période. 

Le changement structurel opéré par les confinements successifs et la démocratisation du télétravail se traduit donc dans le panorama immobilier national et local. 

Les villes françaises qui étaient jusque-là délaissées par la lumière des projecteurs, se retrouvent dorénavant sur le devant de la scène, avec des augmentations à deux chiffres dans de nombreuses villes en périphérie de métropoles. On compte, par exemple pour Maisons-Alfort, commune à l’Est de Paris, une hausse de 17,4 % des prix sur un an, et de 17 % pour Clamart, située au sud de la capitale. 

La progression des prix ne change cependant rien à la baisse progressive des taux d’emprunt dédiés au logement, qui atteignent des niveaux bas historiques en cette rentrée. Un investissement comme un achat immobilier de résidence habitée au prix plus élevé peut ainsi être compensé par la baisse des taux.

Villes moyennes et communes périphériques à l’honneur 

Disposer de plus d’espace pour un prix moindre, d’un jardin, d’un balcon, ou tout simplement vivre à proximité d’un espace vert… Les raisons de la popularité des villes moyennes sont nombreuses. Malgré l’augmentation des prix, ces villes permettent encore à de nombreux acheteurs de se projeter, à la faveur d’un taux de prêt immobilier à des niveaux bas historiques. 

Allier qualité de vie, coûts moindres et accessibilité aux lieux d’emploi est une synthèse tentante pour bon nombre de propriétaires ou de primo-acquéreurs. Cette hausse s'inscrit dans cette volonté d'une meilleure qualité de vie, dans un contexte du marché immobilier au dynamisme retrouvé, provoquant dans les villes moyennes et comme jamais auparavant, une hausse des prix fulgurante. 

Les réseaux ferroviaires deviennent ainsi des points d’importance majeurs, à l’heure où le télétravail alterné par des séquences de présence physique devient courant.

Vivre à moins d’une heure d’un bassin d’emploi devient alors un argument de choix pour appuyer le prix de vente d’un bien, que le lieu de travail soit accessible en transports ou avec un véhicule personnel.