Île-de-France : l'eldorado étudiant aux loyers inaccessibles

Récemment, nous vous partagions le fait que les grandes écoles parisiennes dynamisaient le marché de l'immobilier parisien. Malgré cela, lors d’une récente intervention, le président de la République, Emmanuel Macron, déclarait qu’il “n’en a pas fait assez” quant à la question de l’accès au logement des jeunes. Un constat partagé et détaillé par une étude annuelle de Locservice.fr qui se penche en profondeur sur le sujet.

L’occasion de se pencher sur les différentes dynamiques qui animent de le marché de l'immobilier étudiant, ainsi que de faire le point sur les villes étudiantes les plus chères du pays. 

Taux Empruntis relevés le 22/07/2024

Tension de marché et budget moyen

Pour ce qui est du budget immobilier moyen d’un étudiant, l’étude rapporte une moyenne de 685 € par mois. Évidemment, cette moyenne nationale n’est que peu représentative, elle est tirée vers le haut par les prix de Paris et de sa couronne proche. Par exemple, le budget moyen étudiant en région parisienne est de 865 € alors qu’il est de 615 € en moyenne pour un étudiant de province. Pour ce qui est de Paris intra-muros, le budget moyen est établi à 940 €.

À noter d’ailleurs que l’écart de prix n’existe pas uniquement entre Paris et la province, mais bien entre la province et l’île-de-France dans son ensemble. En effet, 9 des 10 villes aux loyers étudiants les plus chers sont en Île-de-France.

Quelles villes étudiantes sont les plus coûteuses ? 

Pour ce qui est du prix moyen d'un logement étudiant, on observe un écart de prix clair entre l'Île-de-France et le reste de la France. Avec Paris qui s’établit clairement et de loin comme la ville étudiante la plus chère du pays. Une situation d’autant plus compliquée lorsque cette même région s’accapare la majorité des vœux étudiants.

En effet, la capitale capte la majorité des demandes étudiantes, avec 15,5 % de ces dernières. Une situation qui se creuse de nouveau après une petite chute due à la crise sanitaire.