Tout le monde n’est pas touché par la crise du logement… Barnes, acteur spécialisé dans l’immobilier de luxe, vient de publier (comme chaque année) son classement des villes les plus plébiscitées par les ultras riches.
Mauvaise nouvelle pour la capitale française : Paris chute de la 1ère à la 5e place du classement, détrônée par Dubaï, sacrée ville préférée des acquéreurs les plus fortunés. Si les efforts fournis par les métropoles concurrentes jouent dans le résultat final, la flambée des taux de crédit dans la ville lumière n’est pas étrangère à son déclassement.
Bon à savoir
Voici le top 10 des villes les plus prisées par les ultras riches :
- Dubaï (Émirats arabes unis)
- Miami (Etats-Unis)
- New York (Etats-Unis)
- Madrid (Espagne)
- Paris (France)
- Londres (Royaume-Uni)
- Austin (Etats-Unis)
- Lisbonne (Portugal)
- Rome (Italie)
- Istanbul (Turquie)
Paris perd de sa splendeur
Plusieurs raisons expliquent la perte d’intérêt des ultras riches pour Paris, à commencer par les conditions exceptionnellement favorables dont elle avait profité il y a quelque temps. Entre des taux de crédits extraordinairement bas, combinés à un taux de change euro/dollar très avantageux pour les investisseurs étrangers, auxquels s’ajoute une attractivité accrue par les Jeux Olympiques, 2022 était une année faste pour l’immobilier haut de gamme parisien.
En conséquence, difficile de conserver autant de paramètres aussi avantageux d’une année sur l’autre. Le rapport de Barnes note également que la capitale « pâtit probablement des images des grèves et de manifestation à répétition qui ont fait le tour du globe », tout en rappelant que Paris « dispose d’un pouvoir de séduction quasiment inaltérable ».
Taux Empruntis relevés le 04/12/2024
Dubaï prend la tête du classement
En ce qui concerne le gain de popularité de la capitale des émirats, Barnes pointe une « qualité de vie en constante progression, de par son offre sportive, culturelle, gastronomique et universitaire ». Mais le vrai point fort de Dubaï dans son attractivité pour les ultras riches, c’est sa fiscalité, car « les expatriés résidents sont exonérés d’impôts ».
Dans le détail, la TVA n’y est que de 5 %, tandis que seul un impôt de 9 % sur les sociétés est progressivement mis en place pour les bénéfices supérieurs à 375 000 dirhams, soit un peu moins de 100 000 €. Des prélèvements donc « nettement inférieurs à la moyenne mondiale », d’autant que le rapport estime que « cette mesure n’est pas encore réellement appliquée ».
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