Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a récemment annoncé une révision à la baisse de la croissance économique française pour l'année 2024, la fixant désormais à 1 %, par rapport à l'estimation initiale de 1,4 %. Cette révision est attribuée au "nouveau contexte géopolitique", a expliqué le ministre lors d'une interview sur TF1, citant spécifiquement les tensions en Ukraine, au Moyen-Orient, ainsi que les défis économiques rencontrés en Chine et en Allemagne.
Mesures d'économies immédiates de 10 milliards d'euros
Pour faire face à des recettes fiscales inférieures aux attentes et pour respecter les objectifs budgétaires, le gouvernement français prévoit un effort immédiat d'économies de 10 milliards d'euros. Bruno Le Maire a précisé que ces économies ne toucheront ni la Sécurité sociale ni les collectivités locales. Cependant, elles seront réalisées principalement sur le budget de fonctionnement de tous les ministères, y compris des réductions dans l'aide publique au développement et dans l'enveloppe de l'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov'.
Réactions mitigées face aux mesures d'austérité
Cette annonce a suscité des réactions mitigées. Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat, a critiqué ces économies, les qualifiant « d’injustes » et dénonçant des mesures qui impactent les plus vulnérables ainsi que l'effort en faveur de la transition écologique. Malgré ces critiques, le gouvernement insiste sur le maintien de sa trajectoire de désendettement, sans prévoir de hausses d'impôts et en maintenant la baisse d'impôt pour les classes moyennes.
Une partie de ces économies, environ cinq milliards d'euros, sera prélevée sur le budget de fonctionnement des ministères, tandis qu'un milliard d'euros sera économisé sur l'aide publique au développement et un autre milliard sur MaPrimeRénov'. Le reste proviendra de réductions sur les opérateurs de l'État, tels que l'Agence nationale de la cohésion des territoires et Business France.
Engagement envers la réduction de la dette publique
Alors que la croissance économique est révisée à la baisse pour 2024, le gouvernement français s'engage à maintenir le cap sur la réduction de la dette publique, visant à ramener le déficit sous la limite européenne de 3 % d'ici 2027. Ces mesures économiques sont présentées comme essentielles par ses partisans pour maintenir la stabilité financière du pays dans un contexte géopolitique incertain et une économie mondiale en évolution rapide.
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