Malgré des vents contraires et une actualité marquée par l’inflation, la hausse des taux immobiliers ou encore les DPE obligatoires, des signaux positifs montrent que le secteur immobilier français reste dynamique et résilient. BPCE l'Observatoire conserve ainsi un certain optimisme face au marché.
Taux Empruntis relevés le 26/12/2024
L’immobilier résiste
Le constat de BPCE l’Observatoire, qui s’intéresse aux perspectives de l’immobilier résidentiel, invite à un optimisme mesuré : pas de décrochage prévu pour 2023-2024, toutefois, le secteur de la construction est chahuté. Au cœur du tumulte économique, ce secteur a dû affronter de nombreux obstacles : les coûts des matériaux ont grimpé, mettant sous pression les budgets des constructeurs et des acheteurs. Résultat : un recul des mises en chantier et des réservations de 20 % au dernier trimestre 2022 par rapport à l‘année précédente. Aussi, BPCE L'Observatoire prévoit 350 000 mises en chantier en 2023 et 340 000 en 2024.
La demande immobilière : une tendance à la hausse mais un marché en baisse
Malgré les incertitudes économiques, la demande immobilière, elle, ne fléchit pas. Selon Alain Tourdjman, directeur des études économiques du groupe bancaire BPCE, "La demande ne s'est pas effondrée". Ainsi, 11 % des Français indiquent avoir un projet d‘achat de résidence principale dans les douze prochains mois (ils étaient 10 % l’année dernière).
Du côté des résidences secondaires, la demande reste stable. Mais un certain attentisme se fait sentir côté vendeurs, avec 60 % d’entre eux qui souhaitent repousser la vente de leur bien, notamment en raison de l’augmentation des taux immobiliers. L'évolution des taux de crédit immobilier a ainsi impacté le marché, entraînant une baisse des ventes de 16 % en février 2023 par rapport à février 2022. Raison pour laquelle Alain Tourdjman estime que le nombre de transactions devrait repasser sous la barre du million en 2023.
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) : un critère de choix pour les acheteurs
Le nouveau DPE est devenu un facteur déterminant pour les acheteurs. Les trois quarts des Français considèrent la classe énergétique comme un facteur clé dans leur décision d‘achat, le coût des travaux apparaissant comme un “enjeu pour la négociation”, selon Alain Tourdjman.
A noter toutefois que seules 20 % des maisons individuelles sont classées F ou G. Aussi, comme l’indique l'expert, “Nous ne sommes pas dans un scénario de rupture”, avec un marché marqué par une grosse vague de rénovations et la chute des prix. Le scénario est plutôt celui d’un atterrissage en douceur, avec - 5 % de transactions dans l’ancien et une baisse de 3,5 % des prix pour 2024.
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