Lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale mardi dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a dévoilé son plan visant à “déverrouiller” le secteur du logement en crise. Face à une baisse significative de l'offre locative de 36 % en deux ans, le gouvernement envisage un "choc d’offre" en simplifiant massivement les normes.
Simplification des procédures et diversification des logements
Le gouvernement s'attaque à plusieurs axes pour remédier à la crise du logement. Tout d'abord, une simplification de l'accès à MaPrimeRénov’ est prévue, incitant ainsi le remplacement des systèmes de chauffage vieillissants par des appareils plus économes en énergie. En parallèle, la densification urbaine, qui consiste à construire sur des parcelles existantes, et la levée des contraintes sur le zonage sont également au programme. Ces mesures visent à dynamiser la construction et l'offre de logements.
Réforme du logement social et lutte contre la spéculation foncière
Gabriel Attal met également l'accent sur le logement social en proposant une révision du décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter. L'objectif est de rendre accessibles des logements intermédiaires à la classe moyenne, avec des revenus mensuels compris entre 1 600 et 3 000 €. La réquisition de bâtiments vides, notamment des bureaux, est envisagée pour pallier le manque de logements.
Le gouvernement entend agir rapidement face à une situation jugée critique par les professionnels du secteur de l’immobilier. Pour accélérer les procédures, le Premier ministre prévoit de désigner vingt territoires engagés pour le logement, où 30 000 nouveaux logements seront créés d'ici trois ans. La collaboration avec les maires sera renforcée, en leur donnant la main pour la première attribution des nouveaux logements sociaux construits sur leur commune.
Réformes à venir et lutte contre la spéculation immobilière
Malgré l'absence d'un ministre du Logement, le gouvernement souhaite avancer rapidement. Gabriel Attal annonce un projet de loi au printemps visant à déverrouiller certaines professions, notamment les syndics de copropriété, pour "conquérir de nouvelles libertés" et refuser le principe de rente. En parallèle, une réflexion sera lancée pour faire évoluer le logement social afin qu'il réponde davantage aux besoins des classes moyennes.
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