Cela fait maintenant une semaine que les résultats du bac sont tombés et, alors que certains continuent de célébrer, d'autres cherchent un job d’été ou une alternance, mais une chose est prioritaire pour certains jeunes qui changent de région pour leurs études : trouver un logement .
Une arrivée dans un marché instable
D'après un sondage réalisé par l’observatoire de la vie étudiante, 1 étudiant sur 3 habite chez ses parents, le reste est en recherche de logement pour la rentrée. Seulement cette année, dans un contexte de tension locative croissante, la tâche risque d'être plus ardue. Cette crise, sévissant dans les grandes villes, complique les choses pour ces jeunes, car c’est souvent dans les métropoles que se situent les écoles les plus convoitées.
L'offre publique du logement dédiée aux jeunes peine à remplir ses missions. En effet, il reste 230 000 chambres pour 750 000 boursiers.
La directrice générale de l'Arpej (Association de résidences pour étudiants et jeunes), Anne Gobin, a tenu à s'exprimer sur le sujet : “Les jeunes sont à la peine depuis des années. Durant le précédent quinquennat, 60 000 logements étudiant devaient être ouverts. Nous n’en sommes qu’à la moitié”.
Le marché locatif semble aussi poser problème :, “Aujourd'hui, il n'y a pas de renouvellement du parc locatif” déclare Laëtitia Caron, directrice générale de PAP (Particulier à Particulier) . “On estime qu'il y a 17 % de locations en moins par rapport à l'année dernière, mais une demande qui est en évolution de 12 % dans le même temps. Entre la baisse de l'offre et la hausse de la demande, le marché est donc encore plus tendu que les années précédentes”. ajoute-elle. A Bordeaux et à Lyon il faudra compter plus de 600 euros pour un studio et plus de 850 euros à Paris.
Habiter à plusieurs, une solution
Face à tant de difficultés d’accès à un logement, la première option de secours est la colocation. Représentant plus de la moitié des demandeurs d’hébergement, les jeunes n’ont aucun mal à s'associer et à former des groupes. “Je n’ai pas hésité une seconde avant de choisir cette option, d’autant plus que mon meilleur ami s’installait également à Nancy” avoue dans les pages du Parisien, un étudiant à l’ICN Business School.
L'option de résider en logement universitaire est également discutée. L'ARPEJ a ouvert de nouveaux lieux d'hébergement individuels de 18 m2 équipés et non meublés. Le tout pour un tarif de 520 euros mensuels, eau, électricité, internet et chauffage compris. Les conditions pour pouvoir profiter de cet hébergement sont de se munir de pièces administratives et de ne pas dépasser un certain niveau de ressources (revenus de l’étudiant).
Des solutions de logement
D’autres sociétés ont suivi le mouvement, c’est le cas de Domitys. Cet organisme, spécialisé dans l'hébergement de personnes âgées, propose en échange d'une mission d’assistant animateur, un logement étudiant gratuit de 35 m2. Lors de ses missions de 15 heures par semaine, l’étudiant devra partager des moments, repas et activités avec des seniors de la résidence.
L’association Article 1 à Paris a elle aussi lancé un programme spécial. Intitulé “MA1SON” : elle transforme ses résidences en espaces d'apprentissages, de lien social et d’engagement dans la vie de quartier.
Il est également important de mentionner que les étudiants n’ayant pas de parent pour se porter garants, peuvent se tourner vers la garantie Visale qui est une garantie gratuite pour accéder au logement.
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