Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Avec les prix des logements qui flambent et la réévaluation des dispositifs d’aide publique tels que le prêt à taux zéro ou PTZ et le prêt à l’accession sociale, les ménages les plus modestes et les primo-accédants se retrouvent pénalisés. Pour maintenir l’accès au prêt immobilier de ces profils, les banques n’hésitent plus à proposer des crédits sur du long terme, 30 ans, voire plus encore.
Si en moyenne, la durée d’emprunt s’établit à un peu plus de 18 ans selon l’Observatoire du Crédit Logement de février 2018 pour un crédit immobilier, on observe une baisse de la part des prêts immobiliers de 20 à 25 ans… au profit de ceux signés sur 30 ans ou plus. Il y a peu, s’endetter sur 30 ans et plus faisait peur, car cela signifiait une hausse des taux sans pour autant accroitre sa capacité d’emprunt ou faire baisser ses mensualités. Il est possible d’emprunter à des taux de crédit favorables, compris entre 1,6% et 1,8% sur 25 ans, à des taux d'intérêt prêt immobilier compris entre 1,75% et 2% sur 30 ans, et même 2,55% sur 35 ans.
Le profil des emprunteurs qui se laissent séduire par le crédit immobilier sur 30 ans correspond à celui des particuliers qui s’endettent sur 25 ans, mais qui souhaitent disposer d’une marge budgétaire pour financer d’autres projets ; quant au prêt immobilier sur 35 ans, il est l’apanage de certaines banques spécialisées dans le regroupement de crédits, avec des critères très précis, selon l'analyse de Cécile Roquelaure, Directrice de la communication et des études d’Empruntis.
Pour négocier les taux de prêt immobilier, le courtier en immobilier peut se révéler un intermédiaire incontournable : un tiers des acheteurs immobiliers y ont eu recours selon un sondage Opinion Way, et d’ici 2020, ce sera près de la moitié d’entre eux.
Un divorce, une mutation... les causes de revente contrainte ne sont pas rares. Alors quand un foyer s’engage sur un prêt immobilier de 30 ans ou plus, les conséquences financières peuvent être importantes.
Une revente effectuée moins de 5 ans après la signature de l’achat coûtera de l’argent au particulier, qui pourrait se trouver en incapacité de rembourser. Pour les ménages n’ayant pas versé d’apport, par exemple, cinq années sont en général nécessaires pour amortir les frais de notaire. Concrètement, cela signifie que le remboursement réel de la valeur du bien ne commence qu’après ce délai. En cas de revente contrainte, il faudra alors rendre à la banque beaucoup plus que l’emprunt.
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