Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Entre la baisse des transactions et la hausse de l’apport personnel, la production de crédits immobiliers a diminué de plus de 8% en rythme annuel glissant d’après la dernière publication de l’Observatoire Crédit Logement/CSA en avril 2021. Néanmoins dans le détail, certains établissements prêteurs voient leurs délais de traitement s’allonger.
Difficile de comparer la production de crédits immobiliers entre avril 2020 et avril 2021. Le nombre de prêts bancaires accordés a bondi de 57,4% et le montant de production de crédits a progressé de 65,7%, mais le contexte est évidemment radicalement différent. Au printemps 2020, l’activité immobilière était à l’arrêt en raison d’un premier confinement strict qui empêchait toute visite de bien. Au printemps 2021, les restrictions administratives ne sont pas aussi draconiennes et les acteurs se sont tous adaptés, aussi bien les vendeurs et acquéreurs que les agences et les établissements prêteurs.
L’autre point de comparaison proposé par l’Observatoire Crédit Logement/CSA couvre une période plus large : il se base sur la production de prêts immobiliers sur douze mois. De mai 2020 à avril 2021, le financement a été moins dynamique sur l’année précédente : -8,5% pour le nombre de prêts accordés, -8,8% pour le montant de production. Les deux périodes couvrent une partie du premier confinement, mais la plus ancienne bénéficie du pic d’activité du marché immobilier au second semestre 2019, celui qui a fait basculer le volume de transactions au-delà du million et qui avait alerté le ministère des Finances et la Banque de France. Des recommandations avaient d’ailleurs été décidées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCFS). Le but : éviter le surendettement des Français. Le HCSF appelle notamment les banques à respecter une durée maximale de crédit immobilier de 25 ans (+2 ans si différé) et un taux d’endettement de 33% initialement mais qui atteint 35% depuis début 2021(assurance de prêt comprise).
Un recul de 8% ne signifie pas que la demande est en berne. Elle demeure forte en raison des taux immobiliers bas (0,99% en moyenne sur 20 ans), et se heurte à des établissements prêteurs parfois ralentis en raison des conséquences de la Covid-19 (cas contacts, télétravail, congés, etc.). Conséquence : les délais de traitement des demandes s’allongent de quelques semaines pour atteindre une durée d’environ deux mois.
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