La rénovation et l'amélioration des copropriétés constituent une préoccupation majeure pour de nombreux propriétaires. Dans cette optique, la loi "Habitat dégradé" du 9 avril 2024 apporte des changements significatifs. Désormais, chaque copropriétaire a la liberté d'entreprendre, à ses propres frais, des travaux d'isolation thermique affectant la toiture ou un plancher, même s'ils impliquent les parties communes de l'immeuble. Cependant, ces travaux doivent respecter des critères stricts, préservant l'intégrité structurelle, la sécurité, et le confort des occupants.
De plus, cette loi facilite l'accès à l'emprunt collectif pour financer des réparations, des améliorations ou l'entretien d'un immeuble. Exit l'exigence d'un vote unanime en assemblée générale pour valider l'emprunt. Désormais, une majorité suffit, simplifiant ainsi le processus décisionnel et accélérant la mise en œuvre des projets de rénovation.
Taux Empruntis relevés le 04/12/2024
Renforcement de l'information et des procédures
L'information joue un rôle central dans la vie en copropriété. La nouvelle législation impose aux syndics l'obligation d'informer tous les occupants et les propriétaires lorsqu'un immeuble est concerné par une procédure de lutte contre l'habitat indigne. Cette transparence accrue vise à sensibiliser chacun aux enjeux et aux risques potentiels, tout en garantissant les droits des locataires en cas de travaux nécessaires.
Par ailleurs, la digitalisation des communications prend de l'ampleur. Les syndics peuvent désormais transmettre électroniquement les courriers officiels aux copropriétaires, offrant une alternative pratique au courrier postal. Cependant, cette modernisation ne se fait pas sans consentement. Les résidents ont toujours la possibilité de choisir le mode de réception qui leur convient le mieux.
Simplification des procédures administratives
La loi "Habitat dégradé" simplifie également les démarches administratives liées à la gestion des copropriétés. En cas de défaut de paiement des charges, les syndics peuvent désormais agir sans autorisation préalable d'un juge, même pour le recouvrement des provisions sur budget prévisionnel. Cette mesure vise à accélérer les processus de recouvrement et à garantir la stabilité financière des copropriétés.
De plus, les règles de convocation des assemblées générales sont renforcées. En cas de résiliation du contrat de syndic à la demande du conseil syndical, une nouvelle assemblée générale doit être convoquée dans un délai strict de deux mois, si tel est le souhait exprimé par le président du conseil syndical. Cette disposition cherche à permettre une transition fluide et transparente dans la gestion des copropriétés.
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