Déjà le 13e jour de notre calendrier de l’Avent ✨ ! Le temps est venu de vous parler d’un sujet parfois injustement négligé dans la gestion de vos crédits bancaires : les indemnités de remboursement anticipé (IRA).
Parfois appelée pénalités de remboursement, il s’agit d’une somme qu’il peut vous être imposé de verser dans le cas où vous souhaiteriez solder tout ou une partie de votre emprunt bancaire de manière anticipée, c’est-à-dire avant les échéances initialement prévues par votre tableau d’amortissement. Vous pouvez donc être confronté à des IRA dans plusieurs situations, notamment dans le cas d’un rachat de crédits.
Pourquoi il faut être vigilant aux IRA ?
Il est pertinent de négocier les IRA pour le remboursement anticipé de votre crédit immobilier, puisque ces pénalités sont de nature à entamer la rentabilité de votre démarche. Avec votre banque, vous pouvez ainsi prévoir au moment de l'élaboration de votre contrat de prêt la non-application d'indemnités pour des cas très précis, par exemple, pour un remboursement partiel anticipé.
Généralement, les contrats de prêt prévoient l’application d’IRA pour tout remboursement supérieur à 10 % du capital initialement emprunté. La somme pouvant être demandée au titre des pénalités est cependant plafonnée. Elle ne pourra jamais dépasser 3 % du capital restant dû ou l’équivalent de six mois d’intérêts.
Comment éviter de payer des IRA ?
Dans le cas de la vente d’un logement acheté grâce au crédit concerné, il est même possible d’être exonéré des IRA si cette vente fait suite à une mutation professionnelle, à la cessation forcée de votre activité professionnelle ou au décès de votre conjoint.
Enfin, notre astuce du jour : pour limiter l’impact des indemnités de remboursement anticipé, l’idéal est de les négocier dès la souscription de son prêt. Cela est néanmoins plus difficile dans un contexte de hausse des taux et de resserrement des conditions d’octroi des prêts bancaires : « Les indemnités de remboursement sont négociables habituellement, mais la conjoncture actuelle, où les banques vendent du crédit à perte, ne laisse pas de marge de manœuvre à la banque » précise Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis.
Il est donc plus que jamais utile de se faire accompagner par un courtier pour tenter de négocier ce détail souvent oublié du contrat de crédit !
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