Bienvenue dans votre calendrier de l’Avent avec des astuces de courtier comme s’il en neigeait !
Cela ne vous aura pas échappé : le robinet des crédits s’est quelque peu bouché depuis la hausse des taux immobiliers en août 2022. Selon l’Observatoire Crédit Logement, le nombre de crédits immobiliers acceptés a chuté de quasiment 30 % sur le troisième trimestre. Néanmoins, ce robinet, n’est pas pour autant fermé complètement. Comme le soulignait Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis, en novembre 2022, le profil de l’emprunteur est passé au crible. Les banques sont particulièrement attentives :
- aux niveaux des revenus ;
- à l’apport ;
- au taux d’endettement ;
- au reste à vivre etc.
Notre conseil du jour portera donc sur le “reste à vivre”, RAV pour les intimes, qui a toute son importance dans l’analyse de votre dossier par la banque. Alors, qu’est-ce que c’est exactement ?
Le reste à vivre est la différence entre les revenus d'une personne ou d'un ménage et ses dépenses incompressibles, c'est-à-dire les dépenses qu'il est impossible de réduire ou de supprimer. Cet indicateur est utilisé par les banques pour évaluer la capacité d'emprunt d'une personne lorsqu'elle demande un prêt immobilier ou un crédit à la consommation.
Qu’entend-on par dépenses incompressibles ?
Les dépenses incompressibles d'un ménage sont les dépenses obligatoires pour pouvoir vivre au quotidien. Voici une liste de dépenses qui peuvent être considérées comme incompressibles :
- l’achat de nourriture ;
- le loyer ;
- les différentes échéances liées à vos crédits ;
- les factures liées à l’électricité, l’eau ou le gaz ;
- les frais de scolarité ;
- les frais de transport ;
- les impôts et les taxes ;
- les assurances etc.
Existe-t-il un reste à vivre minimum pour obtenir un prêt immobilier ?
Il n'y a pas de montant minimum de reste à vivre requis pour obtenir un prêt immobilier. Les établissements financiers évaluent les demandes de prêt immobilier en fonction de nombreux facteurs, tels que le revenu, les antécédents de crédit, les actifs et les dettes de l'emprunteur.
Comme le souligne Cécile Roquelaure, « Cette notion est peu connue et elle n’est pas normée comme le taux d’endettement. Pourtant elle est essentielle et peut vous empêcher d’emprunter si la banque pense que votre reste à vivre (ou reste pour vivre) est insuffisant ! »
Est-il possible d’augmenter son reste à vivre ? Oui, il existe quelques solutions comme diminuer ses charges fixes par exemple. Ainsi, on peut réduire ses factures d’électricité en utilisant des appareils économes en énergie. Il est aussi possible de renégocier quelques contrats (internet, électricité, etc.).
Mais surtout, préparer son projet este clé ! Ainsi, calculer votre capacité d’emprunt (la somme que vous pouvez emprunter) en amont de votre achat immobilier vous permettra déjà de cibler les biens en adéquation avec votre budget. Ensuite, l’accompagnement d’un courtier peut s’avérer précieux : cet expert du crédit pourra s’assurer que votre taux d’endettement et votre reste à vivre satisferont les exigences de la banque qui financera votre projet.
D’autres questions sur le reste à vivre dans le cadre de votre projet immo ? Nos courtiers sont à votre écoute 🙂
A demain pour ouvrir la case N° 21 de votre calendrier !
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