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Bretagne : un marché immobilier moins résilient

Bretagne : un marché immobilier moins résilient
Bretagne : un marché immobilier moins résilient

Longtemps épargnée par la dépression immobilière, la Bretagne est désormais touchée par une baisse notable des volumes de transactions. Selon les données publiées le 13 juin par la Chambre interdépartementale des notaires de la Cour d'appel de Rennes, les ventes immobilières (neuf et ancien) ont diminué de 26,3 % au premier trimestre 2024, comparé à la même période en 2023. Cette diminution est similaire à celle observée l'année dernière à la même époque.

Variations selon les localités

Les prix, basés sur les actes authentiques signés entre janvier et mars, montrent une baisse légère mais perceptible, notamment pour les maisons anciennes (- 0,7 %). Toutefois, cette tendance globale masque des différences importantes entre les villes.

Rennes et Nantes, les principales métropoles de la région, subissent une baisse plus marquée des volumes et des prix. À Nantes, le prix médian du mètre carré pour un appartement ancien a chuté de 7,8 % sur un an, atteignant 3 640 € fin mars. Les maisons anciennes voient leur prix diminuer de 9 %, avec un coût médian de 430 000 €. Selon certains experts, la dégradation du marché, commencée au printemps 2022, a d'abord touché Nantes avant de s'étendre à d'autres villes.

Rennes : une baisse modérée pour les maisons

À Rennes, la diminution des prix est moins prononcée : - 3,7 % pour les appartements anciens et - 2,5 % pour les maisons. Le prix médian des maisons y reste le plus élevé, à 490 000 €. Le marché des maisons à Rennes est plus restreint qu'à Nantes, avec moins d'offres disponibles. Toutefois, les avant-contrats signés fin avril suggèrent une baisse plus significative à venir, potentiellement de 10 % au deuxième trimestre 2024.

Certains quartiers, comme ceux autour du parc Thabor, continuent de résister. Le prix médian d'une maison dans ce secteur atteint 854 900 €, en hausse de 19 % sur un an. Cette augmentation est à nuancer en raison des faibles volumes de transactions dans cette zone.

Saint-Brieuc : la ville la plus abordable

À l'opposé, Saint-Brieuc demeure la ville la plus accessible de Bretagne avec un prix médian de 1 690 € au mètre carré pour un appartement ancien. Contrairement à la tendance régionale, les prix à Saint-Brieuc ont augmenté de 4,8 % sur un an. Pour les maisons, le prix médian a progressé de 2,3 %, atteignant 182 100 €, une mauvaise nouvelle pour les emprunteurs.

Dans le Finistère, Quimper et Brest présentent des évolutions contrastées. Brest connaît une légère baisse des prix, tandis que Quimper enregistre une hausse de 3,2 % pour les appartements anciens.

Dynamisme contrasté à Vannes et Lorient

Dans le Morbihan, le marché montre une meilleure résistance à la crise. Les volumes de vente y diminuent moins drastiquement et les prix continuent de grimper. Vannes, en particulier, affiche encore des hausses de prix à deux chiffres, notamment dans le quartier Nord-Menimur. À Lorient, le prix médian des maisons a augmenté de 4 % sur un an, atteignant 275 600 €, bien que certains secteurs commencent à montrer des signes de baisse.

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