⏱L'essentiel en quelques mots
Placement plutôt confidentiel, l’investissement en forêt est un mécanisme d’optimisation fiscale qui gagne à être connu. Les perspectives permettant d’optimiser ses finances par ce biais sont en effet nombreuses en plus du caractère vertueux et écologique du dispositif.
- L’investissement forestier permet d’obtenir divers avantages fiscaux tels que des réductions et crédits d’impôt sur les versements mais aussi sur les dépenses d’entretien ou de travaux.
- Il prévoit également un abattement de 75 % sur l’IFI ainsi que sur les droits de mutation.
- Les plus-values de cession sont exonérées en cas de revente à partir d’un certain nombre d’années de détention.
- La rentabilité de l’investissement est modérée mais avec des risques très limités.
- L’investissement peut se faire soit directement en achetant une parcelle à un propriétaire soit en passant par une agence intermédiaire spécialisée ou un groupement forestier (GFF ou GFI).
Sommaire
Mécanisme d’optimisation fiscale relativement méconnu, l’investissement forestier constitue pourtant un outil particulièrement efficace pour réduire vos impôts. L’achat de parcelles de forêt permet en effet de défiscaliser vos placements à plus d’un titre. Les avantages fiscaux de ce dispositif sont nombreux (réductions et crédits d’impôt, IFI et droits de succession limités, exonération de plus-value). Il s’agit en outre d’un investissement relativement rentable et surtout très peu risqué. Comment investir dans une forêt ? Quels sont les avantages et réductions d’impôt de ce type de placement ? Quels sont les éventuels risques ?
Empruntis vous éclaire sur les différentes façons d’investir dans une forêt et vous détaille les divers avantages de ce placement.
Pourquoi investir dans une forêt ?
Rentabilité, avantages fiscaux, placement d’avenir, les avantages de l’investissement forestier sont nombreux et en font un produit financier au potentiel intéressant malgré sa relative méconnaissance des particuliers.
La rentabilité
L’investissement forestier constitue un placement stable permettant de profiter de rendements intermédiaires, modérés mais réguliers avec une limitation des risques de perte en capital. Il s’agit donc d’un placement faisant office de valeur refuge (à l’image de l’or) dans les périodes d’incertitude économique mondiale avec une décorrélation des marchés financiers. Malgré des revenus parfois espacés dans le temps (du fait des coupes notamment), l’investissement dans une parcelle de forêt est un placement rentable dans le temps permettant une diversification de ses actifs avec des risques de perte en capital largement moindres que la plupart des autres produits.
Contrairement aux idées reçues, l’achat forestier n’est pas réservé aux seuls investisseurs fortunés notamment avec l’apparition des groupements forestiers qui permettent d’acquérir des parts de terrain à des prix accessibles. Pour pouvoir espérer des rendements conséquents, il faudra néanmoins investir sur d’importantes surfaces ou sur des parcelles avec une forte valeur à la revente (le chêne notamment).
A noter également que la rentabilité s’apprécie particulièrement sur le long terme, notamment pour certaines essences de bois relativement longues à arriver à maturation.
Les avantages fiscaux
Outre la rentabilité modérée mais constante de l’investissement forestier, la fiscalité de ce placement est également particulièrement avantageuse à plusieurs égards. L’achat de parcelles de terrains forestiers ouvre en effet droit à diverses réductions et crédits d’impôt, aussi bien sur le montant investi directement pour l’acquisition mais également sur certains frais y étant associés (travaux, assurances). Il s’agit également d’un outil d’optimisation fiscale permettant de diversifier ses actifs en bénéficiant de conditions particulièrement favorables aussi bien au niveau de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) que des droits de mutation à régulariser.
Un placement vert, simple et tangible
L’investissement forestier, en plus d’être un placement fiscalement intéressant constitue également un actif tangible, loin des produits financiers volatiles et risqués. La forêt est en effet en perpétuelle croissance sur le territoire français avec une surface qui a presque doublé en moins de deux siècles avec 17 millions d’hectares (soit 50 000 hectares de plus par an en moyenne) et 31 % du territoire national. Sur cette étendue relativement vaste, 75 % des parcelles sont détenues par des propriétaires privés. Le marché forestier offre de ce fait de nombreuses possibilités d’investissement en termes de volume bien que la rotation entre les propriétaires soit somme toute limitée.
Il s’agit par ailleurs d’un placement vert, et donc socialement responsable, contribuant à la préservation de la biodiversité dans un contexte de préoccupations environnementales toujours plus prégnantes.
De nombreux investisseurs sont ainsi en recherche de placements diversifiés avec une quête de sens de plus en plus marquée et un aspect affectif qui entre en ligne de compte au moment de l’achat.
Quel est le rendement d’un investissement forestier ?
Certes moins rentable que l’immobilier, l’investissement forestier est en revanche beaucoup moins risqué avec des besoins en bois toujours constants voire à la hausse.
Un investissement d’avenir à risques maîtrisés
Le bois de chauffage est toujours très plébiscité par les ménages principalement pour son coût maîtrisé qui en fait le combustible le moins cher du marché, tout particulièrement dans un contexte de flambée des prix du gaz ou de l’électricité. Le chauffage au bois fait de plus partie des modes de chauffage mis en avant par les pouvoirs publics comme énergie propre à utiliser dans les nouvelles constructions des prochaines décennies (RE 2020) pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Au-delà des débouchés prometteurs offerts par le bois à l’avenir, la rentabilité nette de l’investissement forestier est par ailleurs supérieure à de nombreux autres investissements avec des rendements moyens constatés de 2 % par an pouvant parfois atteindre 3 %. C’est plus que la plupart des produits d’épargne (livret A, assurance-vie) ou que l’or notamment. Certains placements financiers peuvent, il est vrai, offrir des rendements plus importants mais avec des risques de perte en capital beaucoup plus conséquents (placements boursiers, investissement au capital d’entreprise ou immobilier).
L’investissement forestier est donc un produit à rentabilité intermédiaire, particulièrement intéressant pour les profils ne souhaitant pas prendre de risques inconsidérés ou ne disposant pas de connaissances assez poussées dans les autres types d’investissement les plus rentables. Au moment de peser le pour et le contre d’un placement, la ratio bénéfices / risques pèse donc largement en faveur de l’investissement forestier.
Des rendements variables
Le rendement de ce placement dépend de nombreux facteurs particulièrement influents tels que notamment :
- L’essence de bois dominante de la parcelle (les feuillus et particulièrement le chêne sont notamment très recherchés et se trouvent principalement dans le nord de la France). Certaines essences sont également particulièrement courues à des moments précis (actuellement le douglas) même si les choses peuvent rapidement évoluer en fonction des besoins du marché ou à la faveur d'événements internationaux ;
- La surface détenue (cubage ou volume de bois sur pied) et son emplacement ;
- Le niveau de fertilité des sols ;
- L’exposition des sols aux risques d’incendies, de maladies ou de contamination du fait d’une activité industrielle de transformation à proximité ;
- Le stade de développement des essences de bois qui impacte la rentabilité à plus ou moins long terme. Un peuplement mûr assurera une rentabilité rapide là où des plantation récente en retardera d’autant les possibilités de récolte ;
- La densité de forêt dans la région d’achat qui a un impact sur le montant des parcelles comme cela peut être le cas dans l’immobilier mais cette fois de façon inversée.
Ces critères vont déterminer non seulement le prix d’achat qui peut varier du simple au triple pour une même surface mais également les ressources pouvant être tirées de l’exploitation. Ces dernières peuvent être multiples et recouvrir notamment la fourniture de bois de chauffage à la coupe, la fourniture pour des entreprises locales mais aussi la location pour des évènements ou activités de chasse ou bien encore l’installation d’activités de loisirs sans compter l’utilisation à son profit personnel.
Toutes ces possibilités de retour sur investissement offrent donc des perspectives de rentabilité supplémentaires et d’une manière générale, les rendements s’accroissent à mesure que la surface exploitable s’agrandit. Pour un achat avec une visée uniquement financière, un investissement dans une parcelle d’au-moins 25 hectares voire 50 hectares doit alors être réalisé pour espérer des rendements suffisants. L’acquisition d’une telle surface nécessite en revanche la réalisation d’un Plan Simple de Gestion Volontaire (PSG), pouvant également être effectuée à partir de 10 hectares et permettant d’obtenir diverses exonérations fiscales ainsi que certaines aides et subventions régionales.
Investir dans une forêt : quelles sont les réductions d’impôt ?
Les avantages fiscaux pouvant être obtenus dans le cadre de l’investissement forestier s’appliquent non seulement sur les versements effectués pour acquérir la parcelle mais également sur les dépenses accessoires afférentes. Ce placement constitue également un outil d’optimisation fiscale du patrimoine.
Réduction d’impôt sur le revenu
En premier lieu, celui-ci ouvre droit à une réduction d’impôt de 18 % du prix d’acquisition du terrain ou du montant des parts investies dans un GFF (Groupement Foncier Forestier) dans la limite de 5 700 euros pour une personne seule et 11 400 euros pour un couple effectuant une déclaration d’impôt commune.
Réduction d’impôt sur la fortune immobilière
L’investissement forestier est également un moyen de diversification et d’optimisation pour les contribuables fortement imposés puisqu’il permet de bénéficier d’un abattement de 75 % sur la fortune immobilière (IFI). Ce pourcentage correspond à la valeur de la parcelle détenue. Attention, cet avantage fiscal est seulement attribué à condition de s’engager sur la conservation des parts pour une durée de 30 ans minimum et sous réserve de pouvoir présenter un certificat de gestion durable de la forêt.
Une réduction d’impôt sur les primes d’assurance
Les assurances souscrites dans le cadre de l’investissement ouvrent également droit à une réduction d’impôt à hauteur de 76 % des primes versées dans la limite de 6 250 euros par an (12 500 euros pour un couple marié ou pacsé). Il s’agit principalement des assurances catastrophes naturelles (risques de tempête notamment) pour lesquelles l’assuré doit être en mesure de présenter à l’administration fiscale une attestation d’assurance de la souscription à l’option catastrophe naturelle.
Un crédit d’impôt sur les travaux forestiers
Par ailleurs, les travaux forestiers réalisés pour une propriété d’au-moins 10 hectares permettent également de bénéficier d’un crédit d’impôt de 18 % sur leur montant, qu’ils aient été initiés par l’investisseur lui-même ou par l’intermédiaire d’un GFF. Ce taux peut être porté à 25 % dans certains cas particuliers (adhérents à une organisation de producteurs notamment). Le montant des dépenses éligibles est limité à 6 250 euros pour une personne seule et 12 500 euros pour un couple à condition que l'investisseur s’engage à conserver ses parts pendant huit ans après les travaux. En cas d'excédent, le report peut être effectué sur les quatre années suivant la réalisation des travaux ou sur les huit années suivant leur réalisation en cas de sinistre forestier.
Ces dépenses doivent concerner certains travaux spécifiques :
- les travaux de plantation, de reconstitution, de renouvellement et d’entretien ;
- les travaux de sauvegarde et d’amélioration des peuplements (protection contre les incendies ou le gibier notamment) ;
- les travaux de création et d’amélioration des dessertes (optimisation des routes et sentiers).
Lorsque l’investisseur fait le choix d’opter pour un contrat de gestion, les rémunérations versées sont également éligibles au crédit d’impôt dans la limite de 2 000 euros pour une personne seule et 4 000 euros pour un couple.
Enfin les plus-values issues de la cession de parts de placements forestiers sont exonérés d’impôt sur le revenu après 22 ans de détention ainsi que de prélèvements sociaux à partir de 30 ans de détention.
Une succession simplifiée
Enfin, dernier avantage à l’investissement forestier, et non des moindres pour certains contribuables, ce placement permet une transmission du patrimoine presque indolore puisque seulement un quart du montant des parcelles détenues est imposable au moment de la succession. 75 % de la valeur des terrains possédés n’entrent ainsi pas en compte dans le calcul des droits de succession, expliquant notamment les longues lignées inter-générationnelles détentrices de parcelles de forêt.
Comment investir dans les forêts françaises ?
S’il était auparavant difficilement accessible et réservé aux initiés, l’investissement forestier peut désormais être effectué par divers moyens selon le profil et les objectifs de l’investisseur.
Acheter une parcelle
L’achat d’une parcelle peut être réalisé directement d’un particulier à un autre. Toutefois, les forêts mises en vente restent la majeure partie du temps confidentielles et l’identification des offres disponibles nécessite des connaissances et un réseau. Ces biens étant rares, il est donc plus opportun de se tourner vers une société de gestion spécialisée dans l’exploitation des forêts qui répertorie les différentes possibilités d’investissement. Ces intermédiaires sont en effet à même de proposer des parcelles disponibles et rentables à court terme là où l’achat en direct risque lui de se transformer en investissement de long voire très long terme immobilisateur de liquidités.
Faire appel à un Groupement Foncier Forestier (GFF)
Proches de la SCI dans leur fonctionnement, les GFF ont été créés afin de pouvoir investir à plusieurs dans l’achat de parcelles comme cela est relativement courant dans le domaine de l’immobilier. Ces structures ont notamment permis de répondre aux impératifs de mutualisation familiale notamment en cas de transmission du patrimoine aux descendants.
Le GFF n’est toutefois pas limité à la structure familiale et n’importe quel particulier peut envisager d’y investir pour détenir des quote-parts sans pour autant investir des sommes trop importantes. Plus d’une dizaine de groupements de ce type existent à ce jour avec pour certains des surfaces de gestion conséquentes (Amundi et Fiducial pour les plus connues). Ces structures fonctionnent sur un appel à capitalisation au moment de leur création avec un objectif de capital à atteindre. Les souscriptions sont ensuite fermées et il n’est alors possible d’y investir que sur le marché secondaire, la plupart du temps au moment d’une succession selon le nombre de parts mises en vente par les héritiers.
La souscription de parts et leur nombre ne sont donc là encore pas garantis bien que vous augmentiez vos chances d’en obtenir en passant par ce type d’acteur. Les rendements sont de ce fait également limités (généralement autour de 2 %) mais peuvent toutefois s’élever en fonction des connaissances et de la gestion du professionnel sélectionné.
Les avantages principaux des GFF se résument donc principalement à l’accessibilité de la souscription ainsi qu’à la simplicité de gestion effectuée par des professionnels avec des risques très réduits de perte en capital.
Les Groupements Forestiers d’Investissement (GFI)
Récemment apparus sur le marché en 2015, les groupements forestiers d’investissement fonctionnent comme les GFF avec un exploitant récoltant des fonds chargés de les investir dans des surfaces forestières à deux différences près et de taille. Tout d’abord la collecte de fonds n’est cette fois pas limitée et rend ainsi la souscription plus simple que pour les GFF. Le ticket d’entrée est en revanche plus cher que dans le cadre des GFF.
D’autre part, les exploitants vont cette fois investir l’argent collecté auprès d’un même investisseur dans diverses forêts situées dans des zones géographiques différentes.
Les GFI permettent ainsi de mutualiser les risques en investissant dans différentes parcelles à l’image de ce qui peut être pratiqué pour les SCPI ou pour l’investissement dans un FIP ou un FCPI.
Les revenus reversés aux investisseurs sont la plupart du temps issus de la revente de bois ou de la chasse. La rentabilité reste toutefois limitée autour de 1 ou 2 %. Les avantages fiscaux permettent néanmoins de compenser largement ces rendements intermédiaires.
L’investissement en GFI s’il est plus accessible que le GFF est également un peu plus risqué du fait d’actifs plus récents sur lesquels le recul est forcément moins évident.
Ouvrir un Compte d’Investissement Forestier et d’Assurance (CIFA)
Enfin, le compte d'investissement forestier et d’assurance n’est pas une solution d’investissement en tant que telle mais fait figure de placement destiné aux propriétaires de forêts ayant souscrit une assurance contre les risques de tempête. Sur ce compte peuvent notamment être déposées toutes les sommes perçues dans le cadre de cette activité forestière permettant également une centralisation de toutes les dépenses qui y sont liées (travaux ou frais d’entretien ouvrant droit à défiscalisation).
Il est également possible d’y verser des apports en numéraire dans la limite de 30 % du total des dépôts avec un plafond de 2 500 euros par hectare de forêt. L’avantage principal de ce compte réside dans sa fiscalité puisque les sommes qui y sont versées bénéficient d’un abattement de 75 % au titre de l’IFI et des droits de mutation qu’il s’agisse d’une donation ou d’une succession.
Quels sont les risques d' investir dans une forêt ?
Au moment d’effectuer son achat, l’investisseur doit prendre en compte différents paramètres dont notamment le prix de vente de l’essence de bois correspondant à la parcelle ainsi que le délai de pousse des arbres avant exploitation. A titre d’exemple, le chêne, essence la plus noble et recherchée, est en effet vendue dix fois plus cher que le pin (pouvant servir à la production de palettes ou de cagettes).
Son délai de maturation est en revanche beaucoup plus long (près d’une centaine d’années). Il convient donc de s’intéresser au préalable aux caractéristiques techniques de la forêt en question pour optimiser sa rentabilité. Cet investissement nécessite de ce fait des connaissances assez poussées pour ne pas faire d’erreur dans le choix de la parcelle.
Le choix de la forêt doit également s’apprécier au regard des potentiels risques pouvant totalement anéantir la rentabilité du placement. Parmi les risques les plus courants, on peut parler notamment :
- Des risques d’incendies particulièrement présents dans certaines régions (notamment le Sud-Est ou la Corse) ;
- Des risques de maladies des plants et de contamination par des insectes ou des nuisibles qui en est la majeure partie du temps l’explication première (scolytes, pucerons, coléoptères, champignons, bactéries, parasites, acariens ou de nombreux autres insectes) ;
- Des risques de catastrophe naturelle (tempêtes, vents violents) et des aléas climatiques (sécheresse, gel, manque de lumière).
La plupart de ces risques peuvent néanmoins être minorés par la souscription de clauses d’assurance dont la majeure partie est financée par les réductions d’impôts applicables.
Par ailleurs, en plus des contraintes relatives aux plantations en elles-mêmes, d’autres contraintes externes peuvent également impacter la rentabilité de votre investissement. C’est le cas notamment du droit de chasse sur la parcelle qui n’est pas relié au statut de propriétaire ou encore des différentes réglementations potentielles pouvant s’exercer sur votre propriété (normes environnementales, contraintes d’urbanisme, espaces sensibles à préserver, parc naturel, etc.).
Enfin, l’acquisition d’une forêt n’est pas à prendre à la légère. Elle implique en effet des frais d’entretien relativement importants pour la préservation et la rentabilité future de la parcelle (débroussaillage, dépressage, replants etc.). Le recours à un gestionnaire forestier est de ce fait pratiquement indispensable pour les grandes parcelles.
En conclusion, voici un résumé des principaux avantages et inconvénients du placement forestier pour vous aider à y voir plus clair dans votre choix d’investissement.
Avantages
- Investissement relativement accessible à tous les publics grâce notamment aux groupements forestiers qui permettent par ailleurs une diversification des risques.
- Rentabilité intermédiaire mais régulière.
- Nombreuses possibilités de défiscalisation (réductions et crédits d’impôts sur les l’acquisition, les assurances ou les travaux, abattement sur l’IFI et sur les droits de succession, exonération des plus-values)
- Le bois est un matériau d’avenir bon marché dont les besoins ne devraient faire qu’augmenter notamment du fait des réglementations environnementales.
- Investissement tangible décorrélé des marchés financiers et qui permet également de disposer d’une parcelle pour son confort personnel.
- Placement responsable et répondant aux problématiques environnementales.
Inconvénients
- Nécessité d’investir massivement pour obtenir une rentabilité élevée.
- Connaissances poussées de la nature de la parcelle pour optimiser son rendement.
- Risques d’incendies, de maladies ou de catastrophes naturelles pouvant affecter les récoltes.
- Peu de ventes de parcelles (environ 300 par an et seulement une dizaine de plus de 200 hectares), la transmission s’effectuant très souvent entre les familles. L’achat d’une parcelle nécessite donc beaucoup de recherches et une réa
- Les travaux d’entretien des parcelles peuvent s’avérer relativement coûteux (plus de 100 euros par hectare et par an) et nécessiter l’intervention d’un gestionnaire forestier.
- Contraintes environnementales ou urbanistiques potentielles au niveau de la parcelle.
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