DPE classe C : une consommation et une facture énergétique raisonnable

DPE C : quelle est la consommation d’énergie d’un logement en classe C ?

La classe C correspond à une habitation consommant entre 91 kWh et 150 kWh par mètre carré et par an. Il s’agit donc d’une consommation relativement faible. Un logement classé C n’est pas considéré comme un bâtiment à faible consommation.

Cela correspond toutefois à une bonne performance énergétique. L’habitation ne nécessite pas d’importants travaux de rénovation. Sans être parfaite, c’est une habitation de bonne qualité de ce point de vue.

Exemple de DPE C :

Le DPE C est-il acceptable ?

La classe C de l’étiquette énergie correspond à un logement à la consommation énergétique acceptable.

Classe C : un logement au-dessus de la moyenne

Un logement classé C se situe juste au-dessus de la moyenne (la classe D). Le logement C possède des performances énergétiques correctes. Ils sont donc confortables à vivre et garantissent souvent une facture d’énergie acceptable.

Logement classé C : au-dessus des seuils de sanction

Les passoires thermiques sont les logements classés E, F ou G. Les autorités publiques souhaitent éliminer ce type d’habitation. Ils ont donc prévu de les interdire progressivement.

• Les logements G les plus énergivores ne peuvent pas être loués à partir du 1^er janvier 2023.
• Tous les logements G ne peuvent plus être proposés à la location au 1^er janvier 2025.
• Les logements F ne peuvent plus être loués au 1^er janvier 2028.
• Les logements E ne peuvent pas être proposés à la location à partir du 1^er janvier 2034.

Pas de gros travaux de rénovation énergétique pour les habitations classées C

Un logement classé C indique qu’il n’y a pas de travaux importants de rénovation énergétique à réaliser. Il est même possible de l’habiter sans réaliser de travaux.

Quelle est la facture énergétique d’un logement en DPE C ?

La facture énergétique d’un logement classé C ne dépend pas uniquement de ses performances énergétiques. La superficie et la configuration de l’habitation jouent pour beaucoup. Le type d’énergie (gaz, électricité, fioul, etc.) utilisée a également une grande influence. Le système de chauffage impacte également la facture.

• Pompe à chaleur.
• Radiateurs électriques.
• Chaudière centrale au gaz ou au fioul.
• Etc.

Toutefois, il est bon de savoir que les logements de classe C ont des factures généralement trois fois plus élevées que celles des logements de classe A.

Pour un logement d’une superficie de 60 mètres carrés, la facture d’énergie se situera entre 600 € et 1 150 € par an. Il s’agit de chiffres donnés à titre indicatif. De nombreux éléments peuvent faire varier le montant d’une facture.

Les DPE C sont-ils nombreux en France ?

Pour les résidences principales, les pouvoirs publics estiment qu’il y a 23 % de logements classés C. Par comparaison, la proportion de logements classés A est de 1,7 % et celle d’habitation classée B est de 3,2 %. À l’autre bout de l’étiquette énergie, il existe 17 % de logement dits « passoires thermiques ». Les logements classés C sont les deuxièmes plus fréquents après les habitations classées D. Les logements C sont environ 7 millions en France, pour 30 millions de résidences principales en tout.

Comment améliorer un DPE C ?

Le DPE C peut s’améliorer relativement facilement. Voici les pistes à envisager.

Les travaux à effectuer pour atteindre la classe C

Vous cherchez à connaître les travaux de rénovation à effectuer pour augmenter les performances énergétiques de votre logement classé C ? Le meilleur outil est l’audit énergétique. Il s’agit d’une évaluation conduite par un expert certifié. Ses résultats permettent d’obtenir des conseils sur les rénovations à effectuer.

Avant de donner ses conclusions, l’auditeur va effectuer un état des lieux de l’existant.

• Isolation.
• Huisserie. 
• Système de chauffage.
• Aération.
• Système d’eau chaude sanitaire.
• Éclairage.

Le professionnel analysera également vos habitudes de vie, votre mode de vie et vos besoins.

Les résultats de l’audit sont présentés sous forme de scénarios de travail. Différents travaux sont proposés avec les améliorations qu’ils peuvent apporter. De cette manière, vous pouvez prendre les meilleures décisions.

Parmi les travaux à envisager, voici quelques exemples.

• Isolation des combles ou des murs.
• Changement du ballon d’eau chaude.
• Modification du système d’éclairage (LED).
• Remplacement des fenêtres par du double ou triple vitrage.
• Rénovation du système de chauffage.

Les aides pour rénover son logement

Augmenter les performances énergétiques d’un logement classé C demande un certain investissement financier. Heureusement, il existe plusieurs aides publiques pour vous permettre de financer entièrement ou en partie vos travaux de rénovation.

• MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité : ces subventions sont gérées par l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Elles sont accordées en fonction des ressources du ménage et peuvent concerner une rénovation ciblée ou globale.
• Les CEE : ce sont des aides proposées par les fournisseurs d’énergie pour permettre de réduire la consommation d’énergie. Les modalités d’éligibilité et de versement dépendent des conditions du professionnel.
• La TVA à taux réduit : certains travaux de rénovation peuvent bénéficier d’une TVA réduite de 5,5 % ou 10 %. Le taux de base est de 20 %. Au-delà de 300 € de travaux, le particulier doit signer une attestation à l’artisan ayant appliqué la TVA à taux réduit.
• Les aides des collectivités locales : les municipalités, les départements ou les régions peuvent prévoir des aides ponctuelles pour aider leurs habitants à augmenter les performances énergétiques de leurs logements.

Un crédit à un taux zéro pour l’achat d’un logement avec DPE C

Vous ne disposez pas d’épargne personnelle pour financer les travaux d’amélioration de votre logement classé C ? Vous pouvez souscrire un prêt à taux zéro. Celui-ci permet d’obtenir une trésorerie gratuitement puisque l’établissement bancaire ne demande pas d’intérêt.

De nombreux organismes bancaires ont conclu une convention avec l’État pour proposer des éco-prêts à taux zéro. En contrepartie, ils obtiennent un crédit d’impôt équivalent aux intérêts.