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Annoncé en fin d’année 2017 et envisagé pour début 2018, le projet de baisse de la vitesse maximale autorisée de 90 km/h à 80 km/h sur les routes départementales et nationales divise les Français.
Entre peur de la verbalisation à outrance et volonté de protéger les conducteurs des dangers de la vitesse, deux visions de la route s’opposent.
Envisagée depuis plusieurs années, la réduction de la vitesse hors des grands axes routiers avait déjà fait l’objet d’une expérimentation en France en 2015.
Si le test n’avait duré qu’une courte période sur moins de 100km de routes, il avait déjà prouvé une baisse non négligeable du nombre d’accidents sur les axes concernés.
Poussé à agir par la nette recrudescence du nombre de morts sur la route (+6 % entre 2012 et 2016), le gouvernement français envisage donc de généraliser cet essai à court terme.
Cette croissance du taux de mortalité sur les routes (3469 tués en 2016) ne pouvait pas demeurer sans solution pour l’endiguer. La vitesse étant incriminée dans 36% des accidents mortels en France, la décision d’abaisser la vitesse de 90 à 80 km/h constitue la solution la plus simple à mettre en place.
On estime en effet à 400 le nombre de vies épargnées par la mise en place de cette mesure.
De façon plus pragmatique, conduire moins vite sur nos routes nationales et départementales serait aussi synonyme d’économies. On estime en effet qu’un usager roulant 10 km/h moins vite économisera de 3 à 5 litres de carburant tous les 500 km/h, soit une économie de 4 à 7€.
À l’ère du développement durable, une telle mesure permettrait également une baisse de 15 à 20% des émissions de gaz polluants.
Selon le ministère de l’Intérieur, la vitesse moyenne des usagers des routes départementales et nationales serait de 82 km/h, soit seulement 2 km/h au-dessus de cette nouvelle limitation.
Un chiffre qui laisse à penser qu’au bout du compte, l’importance de cette mesure serait limitée pour le conducteur moyen, déjà capable d’adapter seul sa vitesse aux conditions de circulation.
Outre les craintes de ralentissements qui semblent être contredites par la science, les associations de consommateurs redoutent principalement une augmentation des verbalisations des usagers.
Elles dénoncent un acharnement sur la question de la vitesse, au détriment d’autres facteurs accidentogènes comme la prise d’alcool ou de stupéfiants.
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