Stations de ski : les Français adaptent leur budget sans renoncer aux plaisirs

Malgré une conjoncture économique délicate, les Français ne renoncent pas à leurs vacances d’hiver : c’est ce que révèle une récente étude de PAP. En 2025, les réservations connaissent une progression de 2 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre, bien que modeste, témoigne de l’importance accordée à cette période de détente, notamment en altitude.

Le ski demeure une activité coûteuse, englobant hébergement, transport et équipement. Pourtant, la montagne séduit toujours autant, concentrant 88 % des réservations hivernales. Si les Alpes dominent largement, les petits massifs attirent de plus en plus de vacanciers, séduits par des offres plus accessibles.

Les Alpes toujours privilégiées, mais les autres massifs en progression

Les Alpes continuent de capter la majorité des séjours, représentant plus de trois quarts des réservations à la montagne (+ 5,5 % par rapport à 2024). Leur succès repose sur des infrastructures de qualité et un enneigement assuré.

Cependant, d’autres massifs enregistrent une belle croissance, notamment le Jura (+ 21,4 %) et le Massif central (+ 15,4 %). Ces destinations séduisent une clientèle en quête d’authenticité et de tarifs plus abordables.

L’attrait pour ces stations est renforcé par les abondantes chutes de neige provoquées par les tempêtes hivernales. Ainsi, certaines stations comme Cauterets (+ 23,6 %) ou Saint-Lary-Soulan (+ 14,4 %) enregistrent une forte demande.

La mer en déclin, les réservations de dernière minute en hausse

Tandis que la montagne attire toujours plus de vacanciers, les littoraux connaissent un recul significatif. En 2025, elle ne représente que 11 % des réservations, soit une baisse de 8,4 %. Certaines régions, comme la Côte d’Azur (- 13,2 %) et le Languedoc (- 22,8 %), souffrent d’une météo instable ayant marqué l’année précédente.

Par ailleurs, les Français privilégient de plus en plus les réservations de dernière minute pour bénéficier de meilleurs tarifs et s’adapter aux conditions climatiques. D’autant plus quand certains projets sont financés à travers un crédit à la consommation. Cette tendance de réserver à la dernière minute progresse de 3,2 % par rapport à l’année précédente.