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Le 17 mars fut l’épicentre de la crise sanitaire, le premier jour d’une parenthèse de 55 jours pour l’activité économique en France comme pour la production de crédits à la consommation. Logiquement, les chiffres de l’Association française des sociétés financières ont accusé un fort recul en mars (-25%), avec néanmoins de fortes disparités.
Un quart de la production des prêts à la consommation de mars 2019 s’est évaporé sous l’effet de la crise sanitaire en mars 2020, ramenant le volume sous les 3 milliards d’euros (2,83 Mrd€). Ramené au premier trimestre 2020, cela représente une baisse de 5,2%. Pour certains types d’emprunts, le Covid-19 a été plus indolore que pour d’autres. C’est par exemple le cas du prêt travaux et plus largement des crédits affectés à l’achat de biens d’équipement du foyer (-11,8%). Il demeure même en positif sur l’ensemble des trois premiers mois de l’année (+1,7%). Le prêt personnel n’en est pas là (-6,3% au premier trimestre), mais il se trouve sous la moyenne des pertes en mars (-20,9%) tout en demeurant le premier type d’emprunt en volume sur le mois (941 millions d’euros). Le crédit renouvelable aussi a mieux résisté (-19,7% en mars, -4,5% au T1 2020).
Qui fait exploser la moyenne des pertes dans la grande famille des crédits à la consommation en mai 2020 ? Le crédit automobile. le financement accordé pour l’achat d’un véhicule neuf est quasiment divisé par deux pour un prêt auto classique (-49,1%) et amputé d’un tiers pour les opérations de LOA (-33,8%). Les deux additionnés provoquent le recul de 9,3% de financement de voitures neuves sur le premier trimestre 2020, passant ainsi sous les 2 milliards d’euros. Le financement dédié au marché de l’occasion n’est guère mieux loti : -43,1% pour le crédit auto classique occasion, -24,7% pour la LOA occasion, -40,7% en définitive sur le mois (-11% sur le T1 2020). La fermeture des concessions a provoqué cette chute à court terme. Et l’impact économique de la crise sanitaire à moyen et long terme pourrait être destructeur pour l’achat de voitures neuves et provoquer un report massif sur l’occasion.
Si l’on regarde la progression de l’encours de crédits à la consommation sur un an mesurée par la Banque de France, les conséquences de la pandémie de coronavirus sont davantage diluées. S’il a augmenté sur douze mois à fin mars (+3,4%), il s’éloigne des 200 milliards d’euros, horizon qui se dessinait fin février.
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