Depuis le 1er août, le prix de vente de l’électricité a augmenté de 10 %. Cette hausse, défendue par le Gouvernement, inquiète d’un autre côté les revenus modestes. Cette dernière fait suite à d'autres hausses ces dernières années et aspire à réduire petit à petit le bouclier tarifaire afin de desserrer la pression sur les finances publiques. Mais ces hausses successives constituent une charge en plus dans le budget des Français.
Une annonce qui contredit les promesses gouvernementales
Suite à cette annonce, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié un article pointant du doigt l’adoption de cette hausse, dénonçant le fait qu’elle est en totale contradiction avec ce qu’avait affirmé le gouvernement à propos de la mise en place du bouclier tarifaire. Dans un billet publié en septembre dernier, le Gouvernement avait affirmé que l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz sera limitée à 15 % en 2023. L’article explique ensuite que les ménages français ont déjà dû faire face à une augmentation de 15 % en février 2022. Au total, la hausse pour 2023 est donc de 26,5 % (depuis 2021, la hausse est de 31 %), ce qui représente en moyenne 425 € de dépenses supplémentaires pour les ménages. Par ailleurs, pour les personnes vivant dans des logements mal isolés ou chauffés avec des appareils énergivores, anciens et peu performants, le tarif s’envole. L’UFC-Que Choisir précise ainsi que, pour certaines personnes, les dépenses supplémentaires pourraient aller jusqu’à plus de 1 000 €.
Bon à savoir
De 2021 et 2023, le bouclier tarifaire a été évalué par le Gouvernement à 110 milliards d’euros. Il prendra fin en 2024, cette réduction devrait entraîner des économies de près de 14 milliards d'euros, selon Bercy.
Une augmentation “proportionnée” ?
Lors d’un entretien avec TF1 et France 2, Emmanuel Macron a admis que cette hausse n’est pas une bonne nouvelle pour les Français rencontrant déjà des difficultés financières. Toutefois, selon lui, l’augmentation est « proportionnée ». D’après les calculs du gouvernement, la facture annuelle moyenne d'un Français chauffé à l'électricité devrait passer de 1 640 à 1 800 euros. Le Président rappelle toutefois que l'État continue de prendre en charge plus d'un tiers de la facture des ménages (37 % contre 43 % actuellement), ce qui garantit aux Français un tarif parmi les plus bas par rapport aux autres pays européens. De plus, le chef de l’État a promis de continuer à accompagner les foyers les plus modestes pour les aider à faire face aux hausses de prix. La prochaine réévaluation du tarif réglementé aura lieu en février 2024.
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