Le 1er octobre, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a présenté plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français, tout en rappelant l'objectif de réduction du déficit public. En effet, le pouvoir d’achat des Français est une priorité affichée par le gouvernement.
Malgré tout, les Français ressentent toujours les effets de l’inflation, comme nous l’apprend un sondage OpinionWay pour la plateforme Envie. 37 % d’entre eux déclarent même avoir du mal à boucler les fins de mois. Quand plusieurs crédits s’ajoutent à l’équation, le budget d’un ménage peut se trouver déséquilibré. Les particuliers disposent alors de leviers comme regroupement de crédits pour dégager un reste à vivre plus confortable (avec un coût total plus important, lié à l’allongement de la durée du prêt).
Le pouvoir d’achat des ménages était justement au cœur du grand oral du Premier ministre Michel Barnier, qui a esquissé lors de son discours de politique générale du 1er octobre, plusieurs mesures pour améliorer la situation. Parmi ces pistes : une revalorisation du Smic et une révision de certains dispositifs fiscaux.
Augmentation anticipée du Smic
Michel Barnier a annoncé une augmentation de 2 % du Smic, qui sera effective dès le 1er novembre au lieu du 1er janvier. Cette revalorisation devrait représenter environ 30 euros nets supplémentaires par mois pour les salariés concernés.
Le Premier ministre a également souligné que certaines branches professionnelles proposaient encore des grilles salariales en dessous du Smic. Il a affirmé que ces pratiques devront faire l’objet de négociations entre les partenaires sociaux des secteurs concernés, et que l’État veillera à ce que des accords soient rapidement trouvés.
Révision des allègements de charges patronales
Dans le cadre de la révision des dispositifs fiscaux, Michel Barnier a également mentionné une possible suppression des allègements de charges patronales pour certains salaires juste au-dessus du Smic. Selon le Premier ministre, ces mécanismes pourraient freiner la hausse des salaires. L’objectif de cette réforme serait de permettre une meilleure progression des rémunérations. Cette mesure doit cependant être précisée dans les mois à venir, notamment dans le projet de loi de finances pour 2025.
Maintien de la réduction du déficit public
Bien que ces mesures visent à améliorer le pouvoir d’achat et à soutenir les ménages, Michel Barnier a réitéré la volonté du gouvernement de réduire le déficit public à 3 % d’ici 2029. Pour atteindre cet objectif, deux tiers de l'effort devront provenir de la réduction des dépenses de l’État, a précisé le Premier ministre. Il a également souligné que cet équilibre financier dépendra d’un effort accru de productivité dans les services publics et d’un ajustement fiscal ciblé pour les grandes entreprises et les ménages les plus fortunés.
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